Entre la Ligue 1, la Ligue des Champions et la Coupe de la Ligue, l'Olympique de Marseille vient d'enchaîner quatre matchs en onze jours ! Une cadence infernale qui n'a pas empêché le champion de France en titre de sortir victorieux de tous ces rendez-vous. Reste que certains succès ont été pour le moins étriqués, à commencer par le plus récent, mercredi soir à Guingamp (0-1).
Empruntés en première mi-temps, les Phocéens n'ont trouvé la bonne carburation qu'après le repos. «On n'est pas des turbo-réacteurs, je vous le concède. On serait plutôt des diesel. Mais l'an dernier aussi c'était assez souvent le cas. On a du mal à rentrer dedans, la mise en route est un peu pénible mais on finit bien», a commenté Didier Deschamps en conférence de presse ce jeudi.
«Se faire violence»
«Diesel» lors de certains matchs la saison passée, l'OM s'était surtout montré intraitable dans le sprint final du championnat. A 11 points du leader bordelais à la trêve, Marseille avait coiffé la concurrence en fin d'exercice. Et l'entraîneur olympien ne s'y trompe pas. «Est-ce qu'il vaut mieux bien commencer et mal finir ? Je n'en suis pas persuad酻, a lâché DD dans un sourire.
Malgré tout, Marseille pourrait bien s'emparer de la première place dès la 11e journée, samedi soir, à la faveur d'un succès sur Rennes au Vélodrome. Alors oui, il s'agira du cinquième match en deux semaines et il faudra ensuite se préparer pour Zilina, mercredi en Ligue des Champions, et le choc à Paris le 7 novembre, mais Deschamps a son remède pour éviter que le moteur s'enraye. «C'est la tête qui commande les jambes. Donc c'est là qu'il faut se faire violence pour prendre les choses en main», a insisté le pilote marseillais. Si la ligne d'arrivée est encore loin pour l'OM, ce serait quand même bête de se priver d'une pole position…