Jean-Claude Dassier était fier de son coup. Après la signature de Cesar Azpilicueta pour 7 millions d'euros l'été dernier, le président de l'Olympique de Marseille était persuadé de détenir le futur latéral droit de l'équipe d'Espagne. Presque quatre mois plus tard, le dirigeant olympien se fait beaucoup plus discret au sujet de l'ancien défenseur de l'Osasuna Pampelune.
Il faut dire qu'Azpilicueta, qui bénéficie d'une confiance sans faille de la part de Didier Deschamps, est pour l'instant loin de répondre aux attentes placées en lui par le club phocéen. Souvent débordé défensivement, un peu brouillon offensivement, l'Espagnol n'est pas forcément mauvais depuis le début de saison. Mais il n'est pas bon non plus. Or, à 7 millions d'euros, les supporters marseillais attendent forcément bien mieux de la part de leur recrue estivale.
Di Meco prêt à «manger un rat»
Azpilicueta, de son côté, réclame un peu de patience. «Je n'arrive pas encore à tout bien faire. J'espère que d'ici la fin de la saison, mes progrès continueront», s'est exprimé l'Espagnol lundi devant la presse. Pour certains observateurs, l'international Espoirs espagnol ressemble tout de même fort à une erreur de casting. Les fines gâchettes du commentaire sportif espagnol s'en donnent d'ailleurs à coeur joie avec le latéral droit olympien.
Pour Pierre Ménès, Azpilicueta n'est «juste bon qu'à effectuer des longues touches». Eric Di Meco est lui déjà prêt à prendre les paris. «A son arrivée, Dassier nous l'a vendu comme le futur latéral droit de l'équipe d'Espagne. Si c'est le cas, je mange un rat», aime à rappeler l'ancien Marseillais, pas convaincu du tout par la recrue marseillaise visiblement. La saison dernière, Lucho Gonzalez avait su répondre aux critiques. L'Espagnol sera-t-il capable d'en faire de même ?