le 23/11/2010 à 10h55

Transfert : Källström s’éloigne de Lyon

Au revoir et merci Lyon ?
C'est l'un des plus anciens de l'Olympique Lyonnais. Au club depuis 2006, Kim Källström était des deux derniers titres de champion de France décrochés par le club rhodanien. Mais lassé de n'être qu'un second choix dans l'esprit de Claude Puel, le Suédois envisage très clairement d'aller voir ailleurs.

C'est l'un des "historiques" de l'Olympique Lyonnais. Arrivé dans la capitale des Gaules au cours de l'été 2006 en provenance du Stade Rennais, Kim Källström était en effet des deux derniers titres de champions de France décrochés par le club rhodanien (2007 et 2008). S'il dispute actuellement sa cinquième saison avec les Gones, il se pourrait bien que ce soit la dernière.

Malgré un temps de jeu important depuis son arrivée (33 matchs de championnat en 2006-07, 37 en 2007-08, 32 en 2008-09 et 2009-10, et 11 déjà cette saison), le milieu de terrain suédois commence sérieusement à se lasser de son statut à Lyon. L'ancien Rennais a l'impression de n'être qu'un second choix dans l'esprit de Claude Puel, un joueur qu'on aligne en priorité, mais seulement lorsqu'il s'agit de laisser les cadres au repos ou lorsqu'il faut suppléer un blessé.

«J'ai le cul entre deux chaises»

Cette situation agace tellement Källström qu'il n'hésite plus à brandir la menace d'un départ. «Bien sûr que je m'interroge, lâche le Suédois dans les colonnes de L'Equipe ce mardi, mais il y aurait tellement de questions à poser que je ne préfère pas poser la première. (…) J'ai trouvé ma place dans le vestiaire. Mais j'ai le cul entre deux chaises, comme on dit en France : ça fait longtemps que je joue ici, mais je ne joue pas les grands matchs, alors...» Alors Källström pourrait demander à ses dirigeants un bon de sortie en fin de saison.

Car ce ne sont pas des paroles en l'air prononcées ici par le Suédois. Toujours au service de son équipe, prêt à dépanner à n'importe quel poste, Källström, un joueur qui ne fait jamais de vagues, ne s'est pas exprimé simplement pour faire réagir son entraîneur ou ses dirigeants. Il a probablement fait part de ce qu'il avait vraiment sur le coeur. A l'heure où un Miralem Pjanic continue de bénéficier d'un temps de jeu important mais sans répondre présent, le Suédois pourrait peut-être mériter un crédit plus important.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 23/11/2010 à 10h55
Ça a fait le BUZZ actuellement