le 13/12/2010 à 17h42

Elu joueur français de l'année 2010, Nasri dame le pion des Mondialistes

S. Nasri, joueur français de l'année 2010
Son absence à la Coupe du monde n'aura pas été préjudiciable, bien au contraire. Le milieu offensif d'Arsenal et des Bleus, Samir Nasri, a été élu ce lundi meilleur joueur français de l'année 2010. Emmenés par Michel Platini, des membres du jury auraient tout fait pour que le trophée ne revienne pas à un Mondialiste.

Le milieu de terrain d'Arsenal et de l'équipe de France, Samir Nasri (23 ans) a été élu ce lundi meilleur joueur français de l'année 2010, par le jury du bi-hebdomadaire France Football, composé des anciens vainqueurs du trophée. Avec 99,5 points récoltés, l'ancien Marseillais devance le milieu de Chelsea Florent Malouda (90 pts) et le gardien de Lyon Hugo Lloris (83 pts). Nasri succède à Yoann Gourcuff (2009) et Franck Ribéry (2007, 2008) au palmarès.

Platini ne voulait pas récompenser un gréviste

Nasri a bénéficié de son excellente première moitié de saison et de sa montée en puissance, avec 13 matchs et 8 buts en Premier League, 6 matchs et 2 buts en Ligue des Champions, et 4 sélections en équipe de France. Son superbe but en mars dernier contre Porto en Ligue des Champions (nominé au Prix Puskas FIFA 2010) a également marqué les esprits (revoir le but, cf l'article ici). 

Mais le Gunner a aussi et peut-être surtout profité de son absence en Afrique du Sud en juin dernier pour s'imposer. En effet, selon France Football, le président de l'UEFA Michel Platini se serait élevé avec plusieurs autres membres du jury, contre l'attribution du trophée à l'un des mutins de Knysna.

L'hypothèse tient la route, au regard des propos tenus la semaine dernière par Platini. L'ancien maître à jouer des Bleus avait indiqué qu'il aurait suspendu à vie les grévistes de la Coupe du monde s'il avait été en position de trancher la question. L'ex-sélectionneur tricolore n'est visiblement pas décidé à pardonner leur folie aux 23 joueurs présents en Afrique du Sud. Les absents ont généralement tort. Vécue comme une injustice sur le coup par Nasri, sa non-convocation pour le Mondial 2010 lui a finalement été des plus profitables.

Par Nicolas Lagavardan, le 13/12/2010 à 17h42
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