le 05/01/2011 à 08h05

Transfert : Bordeaux s’accroche à Gameiro

Kevin Gameiro n'a pas fini de donner du souci à Jean-Louis Triaud.
Alors que le joueur a donné son accord au FC Valence, Bordeaux n'a pas dit son dernier mot pour Kevin Gameiro. Les Girondins sont d'ailleurs les seuls à avoir formulé une offre pour l'attaquant du FC Lorient. Si le Nancéien Youssouf Hadji ne lui plaît pas, Jean-Louis Triaud fait en revanche son maximum pour boucler cette transaction.

Lorient, Bordeaux, Valence… L'avenir de Kevin Gameiro est toujours aussi flou. Alors que le joueur semble avoir donné son accord au FC Valence, comme nous vous l'indiquions hier mardi, le président du FC Lorient affirme n'avoir toujours rien reçu de la part du club espagnol. En réalité, seuls les Girondins, qui n'ont pas dit leur dernier mot dans ce dossier, sont passés à l'action.

«Plusieurs clubs se sont renseignés mais seul Bordeaux a formulé une vraie offre», indique ainsi Loïc Féry dans les colonnes du quotidien régional Sud-Ouest. Jean-Louis Triaud ne s'en cache plus. Gameiro est clairement la priorité de recrutement de Bordeaux et le président des Marine et Blanc fera tout son possible pour s'attacher les services de l'ancien Strasbourgeois à l'occasion de ce mercato hivernal.

Hadji, pas le profil et trop vieux

«L'entraîneur (Jean Tigana) souhaite que nous nous renforcions avec un attaquant. Et les attaquants de qualité et transférables sont peu nombreux, a expliqué le dirigeant bordelais sur le site officiel de son club. Je ne sais pas si nous parviendrons à nos fins mais nous faisons le maximum.» En clair, Bordeaux va essayer de se rapprocher le plus possible des 10 millions d'euros réclamés par la formation bretonne.

En revanche, pour ce qui est de Youssouf Hadji, la solution de repli, le Nancéien ne devrait pas débarquer en Gironde. «Hadji, c'est un garçon de talent, mais ce n'est pas exactement la pointe que cherche l'entraîneur, a avoué Triaud sur RMC. Et puis c'est un garçon qui est maintenant malheureusement pour lui au terme de sa carrière.» A 30 ans seulement, le Marocain appréciera…

Par Pierre-Damien Lacourte, le 05/01/2011 à 08h05
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