Le coup de sang d'Hugo Lloris au coup de sifflet final de Nice-Lyon dimanche (2-2) continue de faire couler beaucoup d'encre. Principalement parce qu'il a mis en lumière les tensions régnant au sein du vestiaire de l'OL. Celles-ci ont souvent été masquées cette saison par des résultats globalement positifs, notamment en championnat (une seule défaite depuis le 25 septembre dernier).
Mais comprenant que les derniers espoirs de titre se sont probablement envolés en même temps que le but de Civelli, le gardien lyonnais a craqué. Plutôt que de s'en prendre à M. Bré, qui n'a pas vu la main de l'Argentin, l'international tricolore a vilipendé bon nombre de ses coéquipiers. Au regard de la physionomie du match, les Gones sont les premiers responsables de ces points perdus.
«Il faut retrouver les composantes d'un vestiaire»
Au surlendemain de cette désillusion, on ne parle plus de titre à Lyon. Seulement de qualification pour la Ligue des Champions. Mais pour cela, Claude Puel, pas inspiré lui non plus dans le coaching au stade du Ray, reconnaît que le vestiaire rhodanien devra retrouver un semblant d'unité lors des 9 dernières journées pour accrocher le podium.
«On en a gros sur la patate, mais la seule solution, c'est la cohésion, souligne l'entraîneur des Gones dans L'Equipe. Il faut retrouver les composantes d'un vestiaire, recadrer tout le monde sur l'objectif Ligue des Champions et intégrer durablement le podium.» Pour autant, le ressort n'est pas encore totalement cassé. Avec un seul point de retard sur le 3e, Rennes, la C1 reste plus que jamais possible.