A peine la Fédération française de football commençait-elle à souffler après l'épisode fâcheux des quotas discriminatoires, qui ont placé le sélectionneur Laurent Blanc et plusieurs membres de la Direction technique nationale dans la tourmente, qu'Alain Boghossian est à l'origine d'une nouvelle polémique.
En compagnie d'autres ex-stars du ballon rond, l'adjoint de Blanc a participé mercredi dernier à une rencontre amicale pour inaugurer le stade de Grozny en Tchétchénie (lire ici). Un déplacement que le champion du monde 98 aurait pu, ou dû, s'éviter, tant le président local, Ramzan Kadyrov, est controversé et suspecté de nombreux crimes.
Boghossian repart avec une montre incrustée de diamants…
Enfin, trop tard pour y penser ! Interrogé, l'Arménien d'origine maintient, ce lundi dans les colonnes de L'Equipe, qu'il s'agissait d'un «match à but humanitaire pour le peuple tchétchène qui a souffert». Mieux, Boghossian assurait le week-end dernier «ne pas avoir pris un euro et ne rien avoir à se reprocher».
Un avis que ne partage pas le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, qui l'a rappelé à l'ordre publiquement. Et les prochains jours devraient être encore plus difficiles pour l'ancien international. En effet, dimanche soir, Canal+ a révélé que Boghossian s'était vu offrir une montre sertie de diamants.
Â… mais sans argent ?
Une information confirmée par l'intéressé, qui a cependant ajouté ne pas savoir qu'il recevrait un tel cadeau. Dans son reportage, le Canal Football Club avance aussi que les personnalités qui ont effectué le déplacement en Tchétchénie auraient reçu entre 20.000 et 50.000 euros en moyenne, contre un million d'euros à Diego Maradona.
Boghossian nie en bloc : «Je n'ai pas touché d'argent pour jouer», maintient-il dans L'Equipe. La polémique n'a pas fini d'enfler. Et rappelons que Boghossian n'était pas seul. Jean-Pierre Papin et autre Fabien Barthez étaient également présents…