La Liga n'a pas encore débuté, mais le Real Madrid et le FC Barcelone s'affrontent déjà pour leur premier match officiel de la saison. Ce dimanche soir (22h), les Blaugrana se déplacent à Santiago Bernabeu pour le match aller de la Supercoupe d'Espagne. Un premier Clasico alléchant avec de nouveaux visages sur la pelouse et une relation dégradée entre les deux clubs après les quatre Clasicos joués en trois semaines le printemps dernier.
De nouveaux visages et des blessés
Du côté du Real, le recrutement n'est peut-être pas encore terminé mais plusieurs joueurs ont débarqué dans la capitale espagnole cet été. Les Madrilènes ont déboursé 30 millions d'euros pour arracher Fabio Coentrao à Benfica et le Portugais sera à surveiller dans le couloir gauche. Doublure de Pepe et de Ricardo Carvalho, Raphaël Varane a déjà séduit l'Espagne et son entraîneur José Mourinho. «C'est facile pour les gens de tomber amoureux de lui», a lâché ce dernier. Acheté pour 10 millions d'euros, l'ancien Lensois devrait débuter sur le banc.
Deux autres recrues ne fouleront pas la pelouse de Santiago Bernabeu, puisque Hamit Altintop soigne une blessure aux vertèbres, alors que Nuri Sahin souffre toujours d'un genou gauche douloureux. Deux joueurs qui ne sont pas encore des titulaires aux yeux de Mourinho. Ce qui n'est pas le cas de Xavi, Piqué et Busquets au Barça. Incontournables dans le onze de départ de Josep Guardiola, les trois internationaux espagnols sont blessés et incertains.
Un Real en confiance
En attendant l'arrivée de Cesc Fabregas, l'entraîneur catalan pourra tout de même compter sur sa recrue estivale, Alexis Sanchez. Le Chilien n'est pas encore à 100%, mais a prouvé face à l'équipe de France qu'il avait déjà de bonnes jambes. L'ancien attaquant de l'Udinese devra toutefois se faire une place parmi les Lionel Messi, David Villa, Pedro ou encore Ibrahim Affelay. Si l'attaque barcelonaise affiche complet, le milieu de terrain pourrait bien être donc sérieusement diminué.
La faute à une tournée estivale épuisante entre l'Allemagne, la Croatie et les Etats-Unis, selon Guardiola. «Avant, nous faisions des stages. Désormais, nous faisons des tournées. Il faut nous adapter», a-t-il déclaré. Résultat, trois victoires, deux nuls et trois défaites pour les Blaugrana. Un bilan moins séduisant que celui du Real, qui a fait le plein de confiance avec sept victoires en sept rencontres, face à une opposition, il faut le reconnaître, très faible.
La rencontre s'annonce tout de même passionnante, avec deux équipes qui comptent bien jouer le coup à fond avant le match retour de mercredi au Camp Nou. L'opportunité de remporter un premier trophée cette saison, et de prendre un avantage psychologique sur le grand rival, a son importance pour débuter une saison qui s'annonce longue...