Le changement d'entraîneur n'y a rien fait. Malgré l'arrivée de René Marsiglia aux manettes, le club azuréen, 19e du classement après 14 journées, à 3 points du premier non-relégable, Dijon, a encore sombré à domicile samedi contre Saint-Etienne. Battus 2-0, les Aiglons ont même fini la rencontre à 8… Une situation insupportable pour Patrick Governatori.
«C'est plus qu'inquiétant, on est dans le trou. Au lieu d'avancer, on a reculé», lâche l'ancien directeur général du club dans les colonnes de L'Equipe. Pour Governatori, le Gym est complètement passé à côté de son recrutement durant l'intersaison et en fait les frais aujourd'hui.
«Si rien n'est fait, on va en L2»
«On a pris des pastèques. Abriel n'a pas fait un match acceptable, et tu l'as pour trois ans, s'emporte celui qui est resté actionnaire du club à hauteur de 22%. Quant à Dja Djedje, Guié Guié et Pentecôte, c'est un but à eux trois en L1 cette saison, tu ne t'es pas renforcé. Il y a eu plein d'erreurs.» Et notamment celle de ne pas avoir changé d'entraîneur plus tôt pour Governatori, qui ne comprend pas la décision de faire passer Eric Roy au poste de manager général après 13 journées de championnat.
«C'est prendre les gens pour des c... C'est mettre une jambe de bois à la place d'une jambe de plâtre.» Le président niçois Jean-Pierre Rivère préfère ne pas répondre à ces attaques pour le moment. «Pour moi, si rien n'est fait, on va en L2», estime enfin Governatori, qui souhaite l'arrivée de Rolland Courbis sur le banc. Les Aiglons tenteront de reprendre leur envol dimanche à Lorient.
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