Samedi dernier, lors du Clasico, Josep Guardiola a une nouvelle fois prouvé qu'il était un maître en matière de tactique en retournant une situation bien mal embarquée. Mené 1-0, 2-0 si Ronaldo n'avait pas dévissé, l'entraîneur du FC Barcelone revoit alors ses plans, passant notamment à trois défenseurs pour créer le surnombre au milieu et ainsi prendre le meilleur sur le Real Madrid. A l'arrivée, 3-1 pour le Barça. Presque trop facile.
Interrogé sur le site officiel de la FIFA, le technicien catalan livre une partie des clés de sa réussite. Guardiola évoque notamment sa confiance absolue en sa philosophie de jeu, quels que soient les joueurs alignés. «J'ai entière confiance en mon équipe et en ma philosophie de jeu. Il y a une solution à chaque problème. Je trouve toujours des alternatives, que ce soit au sein de mon équipe première ou chez les jeunes», indique l'entraîneur barcelonais.
Attaquer, marquer et bien jouer
Mais cette philosophie de jeu justement, quelle est-elle ? Attaquer, encore et toujours : «A mon arrivée, la première chose que j'ai demandée à l'équipe était d'avoir confiance en moi. (…) Pour moi, l'idée est toujours la même : attaquer, inscrire autant de buts que possible, et jouer aussi bien que nous le pouvons.» Inutile de vous préciser que ça marche.
Outre le talent de Lionel Messi, quelle est la force du Barça aujourd'hui ? Son milieu de terrain, composé du duo Xavi-Iniesta. «Les milieux de terrain sont des joueurs intelligents qui doivent penser à l'équipe entière. Ce ne sont pas des joueurs égoïstes. Ils comprennent le jeu mieux que quiconque. Ce sont des joueurs cruciaux dans le dispositif d'une équipe», explique Guardiola.
«Je ne suis pas un flic»
Autre clé de sa réussite, l'entière confiance accordée par le Catalan, pas un adepte des mises au vert, à ses joueurs. «Les gens ne s'enferment pas dans une chambre d'hôtel la veille de leur journée de travail. C'est pareil pour nous. S'ils ne se reposent pas, ce n'est pas pour cela qu'ils joueront moins bien ou qu'ils perdront leur job. Je préfère qu'ils soient à la maison avec leur famille qu'enfermés dans un hôtel à ne rien faire. Moi, je juge mes joueurs en fonction de leur travail réalisé sur le terrain, pas en fonction de leur vie privée. Je ne suis pas un flic.» Ses joueurs le lui rendent bien.
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