Après sa défaite (0-2) concédée au Vélodrome mercredi dernier, la mission s'annonce très compliquée pour l'OM, mardi soir face au Bayern, en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Le voyage n'a d'ailleurs pas commencé sous les meilleurs auspices…
Retard à l'allumage pour la délégation marseillaise
La délégation marseillaise devait en effet décoller ce lundi matin, destination Munich, mais l'avion affrété par le club n'a finalement pas pu arriver à temps dans la cité phocéenne en raison d'une grève des contrôleurs aériens. Les troupes de Didier Deschamps ont ainsi dû se résoudre à patienter, pas la meilleure façon d'aborder le match.
Les Marseillais ont finalement pu embarquer vers 16h et sont attendus à Munich aux alentours de 18h. Conséquence, le programme est décalé. Les Olympiens s'entraîneront à l'Allianz Arena dès leur arrivée à Munich, puis l'entraîneur et le gardien Steve Mandanda se rendront en conférence de presse, vers 19h.
Heynckes et Gomez ne sous-estiment pas l'OM
De son côté, le Bayern a pu travailler dans la sérénité et semble s'être prémuni contre le seul danger qui pourrait entraver sa marche en avant : prendre l'OM de haut après sa victoire à l'aller. L'entraîneur Jupp Heynckes a ainsi mis ses joueurs en garde pour éviter tout complexe de supériorité. «Le résultat du match aller nous donne un avantage psychologique. Mais il ne faut pas oublier que l'OM a renversé la vapeur à Dortmund.» Lors de la phase de poules, Marseille l'avait emporté à Dortmund (2-3) après avoir été mené 2-0 à la pause.
«Il ne faudra donc pas sous-estimer l'OM. Nous jouerons comme s'il y avait eu 1-1 à l'aller» , a-t-il demandé à ses joueurs. Le message semble avoir été bien reçu, à l'image de l'attaquant Mario Gomez. «Ce ne sera pas un match évident. On ne sait jamais. Ce ne sera pas une promenade de santé. On va jouer la gagne» , a-t-il affirmé. Modestie de politesse, ou rigueur allemande ? Réponse mardi soir…
L'OM peut-il créer l'exploit et faire vaciller le Bayern ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Oubliez un commentaire»...