Président du Paris Saint-Germain entre 2006 et 2008, Alain Cayzac ne s'est pas illustré par ses résultats, flirtant souvent avec la zone rouge. Ce qui ne l'empêche pas de garder un oeil grand ouvert sur le club de la capitale. Il s'en prend aujourd'hui à l'ambiance moribonde qui règne dans les travées du Parc des Princes.
Cayzac regrette l'ambiance, pas les voyous
«Aujourd'hui, l'équipe est d'un tel niveau que le stade est plein, mais il y a un minimum d'ambiance» , a-t-il constaté dans les colonnes du Parisien. «Je regrette les chants et les tifos du passé, mais je ne regrette pas les voyous.» Les «voyous» en question ont été dispersés depuis deux ans avec le plan Robin Leproux, mis en place par le successeur de Cayzac et prédécesseur de Nasser El-Khelaïfi afin de pacifier les tribunes et les abords du stade.
L'équipe meilleure que le public
«A mon époque, le public était meilleur que l'équipe, aujourd'hui c'est l'inverse. Avec les stars, ce n'est pas un problème s'il y a moins d'ambiance. Mais le jour où ça va moins bien, c'est là que l'on a besoin des fans» , a prévenu Cayzac. Reste que si l'ambiance est effectivement plus feutrée ce qui est dommage, les incidents sont désormais plus rares, ce qui est le plus important.
Avec une moyenne de près de 43 000 spectateurs par match la saison passée, sur 47 000 places, le PSG a quand même pu compter sur un public venu en masse, mais nombreux sont ceux qui déplorent l'ambiance devenue terne…
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