le 04/10/2012 à 11h03

EdF : les vérités de Laurent Blanc

L. Blanc était resté muet depuis trois mois
Près de trois mois après avoir quitté les Bleus, l'ancien sélectionneur Laurent Blanc a expliqué mercredi soir les raisons de son départ. L'occasion aussi d'égratigner quelques joueurs…

Laurent Blanc n'est pas homme à faire des déclarations tapageuses. Mais hier soir, en l'écoutant sur le plateau de Canal+, on comprenait aisément que l'ancien coach tricolore ne se sentait plus désiré par la Fédération après un Euro achevé en quarts de finale contre l'Espagne (2-0) : «Je suis parti parce que mon employeur ne voulait pas me renouveler. La proposition n'est jamais venue. Quand ton employeur met du temps, tu finis par décider pour lui.»

Certains joueurs visés

Le président de la FFF Noël Le Graët était-il à ce point convaincu de pouvoir attirer Didier Deschamps qu'il aurait poussé son prédécesseur vers la sortie ? On peut aussi imaginer que l'entraîneur de l'OM et la fédé s'étaient déjà mis d'accord en amont, mais ce ne sont là que des suppositions.

Autre sujet abordé : les joueurs. S'il jure «ne pas être parti à cause d'eux» , Blanc a néanmoins une phrase assez dure à l'égard de certains, qu'il refuse toutefois de nommer : «L'expérience vécue à l'Euro servira à l'équipe de France et au sélectionneur en place. On a vu le comportement de certains en phase finale. Il faudra en tirer les conséquences.»

Évidemment, les noms de Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Menez ou Yann M'Vila, critiqués pour leur conduite sur ou en dehors du terrain, viennent aussitôt à l'esprit. Si Deschamps a déjà rappelé Menez, on saura cet après-midi à 14 heures s'il accorde une deuxième chance aux autres, notamment Nasri, qui a purgé ses trois matchs de suspension.

Blanc prêt à reprendre du service

Pour finir, Blanc rappelle qu'il n'a pas fait une croix sur le métier d'entraîneur : «Le terrain nous manque» . Certains grands clubs en manque de liquidité, le Milan AC par exemple, pourraient être intéressés. Mais après une fin de règne ratée à Bordeaux et un passage mitigé en Bleu, il n'est pas certain que la cote de l'ancien défenseur central soit toujours aussi élevée qu'après son titre de champion de France avec les Girondins en 2009.

Faut-il croire L. Blanc quand il affirme n'avoir reçu aucune offre de prolongation ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...

Par Julien Demets, le 04/10/2012 à 11h03
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