«Mapou est suspendu mais la notion de groupe est importante, il a la possibilité de participer au premier match.» Le 4 octobre dernier, Didier Deschamps expliquait ainsi pourquoi il avait choisi d'intégrer Mapou Yanga-Mbiwa, pourtant suspendu face à l'Espagne, dans sa liste des 23 appelés à affronter le Japon, en amical vendredi, puis la Roja le mardi suivant, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014.
S'il envisageait alors de faire jouer le Montpelliérain face aux Japonais, le sélectionneur tricolore a revu sa position depuis. DD a plutôt l'intention aujourd'hui d'aligner la même charnière centrale lors des deux rencontres. «A partir du moment où il y a une nouvelle charnière, c'est important qu'elle ait des repères. Après, je ne sais pas si ça sera sur tout un match ou pas», a expliqué Deschamps en conférence de presse.
Deux joueurs pas au mieux en ce début de saison
Lors de ses trois premiers matchs à la tête des Bleus, Deschamps avait fait confiance à la paire Yanga-Mbiwa-Sakho, laquelle a donné satisfaction. Contraint de revoir ses plans, le sélectionneur devrait toutefois laisser en place le Parisien, très bon actuellement, comme il l'a encore prouvé mercredi dernier en Ligue des Champions à Porto, malgré la défaillance de son équipe.
Alors qui pour l'épauler ? Adil Rami (24 sélections, 1 but) ou Laurent Koscielny (4 sélections) ? Deschamps n'a jamais caché porter en très haute estime le Gunner. Maintenant, l'ex-Lorientais revient de blessure et est encore loin de son meilleur niveau, comme le prouvent ses dernières sorties avec Arsenal. L'ex-Lillois, lui, connaît un début de saison mitigé de l'autre côté des Pyrénées. Moins impérial que la saison dernière, Rami a parfois été remis en question par le nouvel entraîneur de Valence, Mauricio Pellegrino. Il reste 4 jours au sélectionneur pour trancher.
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