le 26/10/2012 à 14h10

Anelka répond aux "anti-footeux"

Enfant terrible du football français, Nicolas Anelka s'est exilé depuis plusieurs mois en Chine pour découvrir un nouveau continent. Interrogé par le Parisien Magazine, l'attaquant se défend concernant son salaire et répond aux critiques des anti-footeux.

Nicolas Anelka se définit lui-même comme un «aventurier». Parti de Chelsea en décembre 2011 pour rejoindre le Shanghai Shenhua, l'attaquant français est parti à la découverte d'un nouveau continent et du championnat chinois, après avoir évolué en France, en Angleterre, en Espagne et en Turquie. Au passage, l'ancien joueur de Chelsea s'offre un juteux contrat à 33 ans avec un salaire brut de 230 000 euros par semaine. Rien de choquant pour lui.

«Je transpire depuis très longtemps pour gagner cet argent. Mon palmarès est là pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié...», a-t-il déclaré dans une interview accordée au Parisien Magazine. Parmi ceux qui auraient oublié son palmarès, figure sans aucun doute bon nombre de ses détracteurs. Anelka leur adresse un petit message. «A tous ceux qui parlent sans me connaître, sachez que si vous ne m'aimez pas, c'est réciproque. Et si vous m'aimez, je n'ai rien fait pour. Je suis moi, juste moi…», lâche-t-il.

«Les Fourberies de Scapin, le théorème de Pythagore (...) ça ne me sert à rien dans ma vie»

L'ancien buteur du Real Madrid, du PSG et de Chelsea, s'en prend plus particulièrement aux «anti-footeux» en France. «En France, 65 millions de personnes donnent des leçons sur les footballeurs, pensant qu'ils ne savent rien faire d'autre que taper dans un ballon. Les anti-footeux pensent que lire des kilomètres de bouquins et posséder une culture générale est synonyme d'intelligence», explique-t-il.

Anelka considère d'ailleurs avec une certaine arrogance avoir un avantage sur bon nombre de Français, s'estimant capable de communiquer à travers le monde entier : «Mais dès qu'ils traversent la Manche, ils n'arrivent pas à aligner trois mots d'anglais. Moi, je parle français, anglais et espagnol. Et j'attaque le chinois». Il assure d'ailleurs que «Les Fourberies de Scapin, le théorème de Pythagore ou Cinquante nuances de Grey, ça ne me sert à rien dans ma vie». La Chine n'a donc pas changé Anelka.

Et vous, que pensez-vous des propos d'Anelka ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» …

Par Romain Rigaux, le 26/10/2012 à 14h10
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