le 06/12/2012 à 13h28

Ligue des Champions : le bide des clubs anglais

Le Chelsea de Juan Mata, tenant du titre, quitte la C1 dès les poules.
Les représentants du championnat anglais n'ont pas franchement brillé lors de la phase de poules de la Ligue des Champions : deux d'entre eux sont même déjà éliminés. Accident ou déclin réel ?

Il y a six mois, Chelsea remportait sa première «coupe aux grandes oreilles» après être venu à bout du Bayern Munich chez lui. Mercredi soir, c'est tête basse que les coéquipiers de Juan Mata ont quitté la compétition, après un succès aussi spectaculaire qu'inutile face à Nordsjaelland (6-1). C'est la première fois dans l'histoire de la Ligue des Champions que le tenant du titre quitte la compétition si tôt.

Des effectifs sans vécu commun

Les Blues ne sont pas un cas isolé. Autre club richissime, Manchester City, dernier du groupe D avec aucune victoire, a lui aussi dit adieu à l'Europe. Et si Arsenal s'est hissé en huitièmes de finale, il n'a terminé qu'à la deuxième place de son groupe derrière Schalke. Finalement, seul Manchester United a tenu son rang en dominant legroupe F. Encore que les Red Devils ont achevé cette première phase par deux défaites sans gloire à Galatasaray (1-0) et contre Cluj (1-0)…

Les contre-performances des clubs anglais répondent d'abord a des raisons particulières : Chelsea traverse une mauvaise passe, Arsenal n'est qu'un club de seconde zone au vu de son début de saison.

Mais cette hécatombe illustre quelques constats plus larges. En renouvelant très largement son équipe cet été, Chelsea a brisé l'équilibre de la saison dernière. Manchester City et ses stars semblent de leur côté ne pas avoir trouvé le leur, à l'inverse d'une équipe comme le Borussia Dortmund, moins clinquante mais mieux rôdée. L'argent, on le sait, ne favorise pas la stabilité.

Le syndrome PSG en négatif ?

On peut en outre se demander si la Premier League n'a pas pris trop d'importance aux yeux de ses participants. La lutte entre le Big Four offre en effet des rencontres plus acharnées que durant cette phase de poules. En somme, les clubs anglais subiraient le syndrome inverse du PSG : les matchs contre Cluj, Schalke ou le Chakhtior Donestk, des équipes prétendument moins fortes, seraient pris à la légère.

À en juger par la réussite des clubs allemands (tous trois qualifiés) et espagnols (4 sur 4), le Big Four va devoir faire mieux l'an prochain si la Premier League ne veut pas perdre l'étiquette de «meilleur championnat du monde» qu'elle s'est elle-même attribuée.

Et vous, que vous inspirent les résultats des clubs anglais ? À quoi les attribuez-vous ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.

Par Julien Demets, le 06/12/2012 à 13h28
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