Depuis quelques matchs, le Paris Saint-Germain affiche le visage d'une équipe solidaire, mais cela n'a pas toujours été le cas puisque quelques «clans» s'étaient formés au sein du vestiaire, notamment entre les joueurs français et étrangers. Un groupe visiblement ressoudé après un dîner partagé et les discours de Carlo Ancelotti. Egalement racheté par de riches investisseurs, l'AS Monaco doit visiblement composer avec le même problème.
Selon L'Equipe, le vestiaire monégasque traverserait actuellement une petite crise et la lourde défaite subie contre Caen (3-0) n'a pas arrangé les choses. Certains joueurs se sentiraient isolés et l'unité ne serait pas vraiment au rendez-vous entre les Français et les recrues étrangères. Et ce n'est pas les consignes de Claudio Ranieri devant passer par Gary Coulibaly qui vont arranger les choses.
La méthode Ranieri, «c'est special»
Les méthodes du technicien italien ne seraient d'ailleurs pas du goût de tout le monde. Ses entraînements très physiques commenceraient à peser dans les jambes de certains joueurs et sa composition du onze de départ agace. «En début de saison, au fil des séances, on savait qui allait jouer le match. Là , l'équipe peut changer la veille ou le matin du match. La concurrence fait partie du foot mais, là , tu peux faire un bon match et rester chez toi celui d'après. C'est spécial» , a confié un joueur qui a préféré rester anonyme dans les colonnes de L'Equipe.
Reste à savoir si les Monégasques s'y habitueront ou si Ranieri trouvera la solution pour unifier son vestiaire. Pour le moment, le technicien italien a visiblement choisi la menace... «On doit gagner. Si ce n'est pas le cas, je vais les tuer» , a-t-il lâché en conférence de presse au moment d'évoquer le match de ce vendredi contre Nîmes. Pas sûr que ses propos apporteront plus de sérénité...
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