le 20/12/2012 à 17h11

Europe : Ancelotti, Leonardo, Garde, Gillot... Les clubs français restent ambitieux après le tirage

Carlo Ancelotti et Leonardo restent prudents avant d'affronter Valence
Les futurs adversaires des clubs français en Ligue des Champions et Ligue Europa sont désormais connus. Le Paris Saint-Germain défiera le FC Valence. Dans l'autre compétition, l'Olympique Lyonnais a hérité de Tottenham et les Girondins de Bordeaux du Dynamo Kiev. Les entraîneurs sont ambitieux mais pas forcément rassurés.

Seul club français qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain se déplacera au stade Mestalla à Valence le 12 février prochain avant le match retour au Parc des Princes le 6 mars. En seizièmes de finale de la Ligue Europa, Bordeaux et Lyon disputeront le match aller le 14 février à l'extérieur respectivement face à Kiev et Tottenham, avant de recevoir au retour le 21 février.

Le PSG vise les quarts

L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti vise les quarts de finale. «Valence est une équipe qui a quelques problèmes en ce moment. L'objectif est d'aller en quart. Ça sera difficile, mais si nous jouons à notre meilleur niveau, nous pouvons gagner» , a-t-il réagi. Le directeur sportif Leonardo refuse quant à lui le statut de favori. «C'est toujours difficile. On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas» , a confié Leo au micro de Be In Sport.

Pour Adil Rami, ancien défenseur de Lille désormais à Valence, l'affiche est plaisante. «C'est un bon tirage» , a-t-il posté sur Twitter. Pour le président andalou Jordi Bruixola, la menace s'appelle Zlatan Ibrahimovic. «Le PSG est une bonne équipe qui réalise une bonne saison avec d'excellents joueurs. On sait que Zlatan Ibrahimovic est un grand joueur. Mais il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que lui au PSG» , a-t-il expliqué.

L'ambition en Ligue Europa

Les Girondins de Bordeaux n'ont pas hérité d'un tirage clément avec le Dynamo Kiev, en particulier en raison du long voyage en Ukraine qui attend les hommes de Francis Gillot. «Le côté embêtant, c'est le voyage, dans un pays où il y aura sûrement de la neige, soupire-t-il, tout de même confiant. C'est un bon tirage. Il y avait des clubs beaucoup plus costauds. Evidemment, il y a de la qualité mais aussi la place pour passer.»

Du côté de l'Olympique Lyonnais, la réception de Tottenham sera l'occasion de recevoir Hugo Lloris, parti rejoindre les Spurs l'été dernier. «C'est le destin, a lâché Rémi Garde. Ce sera très émouvant pour lui, j'espère qu'il n'aura pas trop envie de briller mais ça je le crains quand même. On n'a pas eu le meilleur tirage possible. Ce sera un sérieux client pour nous.» Les retrouvailles ne laisseront pas de place au sentimentalisme.

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Par Maxime Deloffre, le 20/12/2012 à 17h11
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