C'est d'abord sur le terrain que Plabennec a fait parler de lui : samedi, les hommes de Franck Kerdilès, habitués aux joutes de CFA, ont éliminé Reims, pensionnaire de l'élite (1-0), pour ce qui reste l'un des grands exploits des 32es de finale de la Coupe de France. Mais s'il n'avait pas fait assez de bruit, le club breton se retrouve aujourd'hui au coeur de l'actualité pour des raisons logistiques.
Un jour de repos en moins pour Lille
En cause, la programmation de son seizième de finale face au LOSC. Les dirigeants bretons, soutenus par de nombreux fans sur Facebook, souhaitaient que la rencontre, prévue le mercredi 23 janvier à 17 heures, soit repoussée de deux heures afin d'attirer plus de spectateurs et de permettre à certains joueurs de rentrer de leur travail ! Une requête à laquelle la FFF a cédé, avant de carrément reporter le match au lendemain 20h45, à la demande d'Eurosport.
Lille, dans tout ça ? Ouverts aux doléances de Plabennec, le club ne s'était pas opposé à ce que le coup d'envoi de la partie soit retardé de deux heures. Mais c'est dans les médias que les Nordistes auraient appris qu'ils devaient finalement jouer le lendemain. Ce qui leur ôterait 24 heures de repos avant d'affronter le PSG en championnat le dimanche suivant.
Un communiqué très féroce
La fédération fait donc face ce mardi soir au courroux du champion de France 2011, qui lui reproche dans un communiqué au vitriol son manque de dialogue ( «À aucun moment le LOSC n'a été consulté, ni même informé de cette possibilité») autant que le nouvel horaire de la rencontre.
Lille va jusqu'à soupçonner une entente tacite entre Plabennec et Noël Le Graët : «Cet après-midi, alors que le club breton n'a eu aucun souci à joindre le président… breton de la FFF, les dirigeants de la fédération n'ont daigné répondre ni aux appels ni aux messages des dirigeants lillois.» Plus besoin de connaître l'horaire du match, il a déjà commencé…
Et vous, que vous inspire cette polémique ? Le LOSC a-t-il besoin de trois jours de repos avant d'affronter le PSG ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.