le 01/02/2013 à 19h42

Barça : les insultes de Messi font scandale en Espagne

Lionel Messi et Alvaro Arbeloa au duel.
L'attaquant catalan est accusé d'avoir insulté le Madrilène Alvaro Arbeloa, ainsi qu'un des adjoints de José Mourinho, après le match de mercredi soir entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Sa réputation pourrait en prendre un coup.

On savait déjà que le Real Madrid et le FC Barcelone s'étaient quittés sur un match nul (1-1) mercredi soir en demi-finale aller de la Coupe du Roi. Ce qu'on ignorait, c'est que la troisième mi-temps avait eu lieu sur le parking du stade Santiago-Bernabeu. Là où Lionel Messi s'en serait pris à l'entraîneur adjoint du Real Aitor Karanka et au défenseur madrilène Alvaro Arbeloa.

Callejon, témoin numéro un

Ce vendredi, un autre joueur merengue, Jose Callejon, a raconté la scène en conférence de presse. Selon lui, «Messi a dit à Karanka qu'il était un 'pantin de Mourinho', puis il a insulté Arbeloa. Sur le terrain, c'est tendu, donc on peut comprendre que certains joueurs disent des choses qu'ils regrettent ensuite. Mais qu'un professionnel attende plus d'une heure après la rencontre pour insulter un homme accompagné de sa femme, c'est un peu trop.»

Le témoignage d'un coéquipier en faveur d'Arbeloa n'est sans doute pas le plus crédible. Mais le fait que des journalistes espagnols aient dès mercredi soir évoqué un comportement agressif du quadruple Ballon d'or à l'encontre de son adversaire direct sur le terrain, lequel lui aurait immédiatement demandé de regagner le bus blaugrana, semblent appuyer les propos de Callejon.

La fin du "gentil Messi" ?

L'affaire, banale, ne mériterait pas qu'on s'y attarde si son protagoniste, célébré à travers le monde pour son talent unique, ne jouissait en plus d'une image excellente. C'est sur leurs caractères prétendument opposés que s'est bâtie la rivalité entre Messi et Cristiano Ronaldo, ce dernier jouant le rôle du méchant face au discret Argentin. Un manichéisme que Callejon a d'ailleurs dénoncé en ajoutant que «les chics types ne le sont pas toujours, et les sales types ne sont pas toujours méchants.»

Si elle se vérifie, l'affaire Messi ne prouve rien qu'on ne savait déjà : la "Pulga" est un compétiteur et a le droit de s'énerver, lui aussi. C'en est même presque rassurant, tant l'Argentin pouvait jusqu'alors sembler lisse. L'erreur, depuis des années, aura seulement été d'habiller de vertus morales un duel purement sportif entre lui et Ronaldo.

Et vous, que vous inspire le témoignage de Callejon ? Êtes-vous déçus par Messi ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ' ci-dessous.

Par Julien Demets, le 01/02/2013 à 19h42
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