Tout a commencé l'été dernier lors de la reprise avec l'AS Saint-Etienne. En pleine préparation avec ses coéquipiers, Alejandro Alonso a commencé à ressentir une petite douleur en bas du dos. Diagnostic : une spondylarthrite ankylosante. Une maladie de la colonne vertébrale qui oblige l'ancien Bordelais à jouer sous infiltration le week-end après deux séances d'entraînement par semaine. Une situation qui n'a finalement pas duré.
«je ne guérirai pas»
En janvier dernier, Alonso est déclaré inapte au métier de footballeur et il est contraint de mettre un terme à sa carrière. A 30 ans, l'Argentin doit à présent penser à sa santé, mais son quotidien est un véritable calvaire. «Cela fait six mois que je n'ai pas fait une nuit. C'est incroyable. J'ai été obligé de réduire les anti-inflammatoires à cause des diarrhées et des dégâts provoqués. A forte dose, ils sont plus toxiques que l'alcool et la cigarette» , a-t-il confié à L'Equipe.
Souffrant le martyre, Alonso débutera en mars prochain un traitement anti-TNF qui ne pourra toutefois pas le guérir complètement. «Je sais que je ne guérirai pas. Toute ma vie sera désormais ainsi. Je me console en me disant que je ne souffre pas d'un cancer incurable et que je ne devrais pas me retrouver paralysé à 50 ans» , explique le natif de Buenos Aires.
«ça me fait trop de peine»
Licencié par l'ASSE, Alonso estime ne pas avoir la force d'accepter l'offre des Verts qui lui ont proposé une reconversion au sein de la cellule recrutement. Il ne pourra d'ailleurs pas non plus encourager ses anciens coéquipiers en finale de la Coupe de la Ligue face à Rennes, le 20 avril. «Je m'étais attaché à ce club et ça me fait trop de peine. Je ne vais plus à Geoffroy-Guichard, comme je ne pense pas aller au Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue. Je vais souffrir encore plus» , a-t-il indiqué.
Les Stéphanois auront très certainement dans un coin de leur tête envie de remporter ce trophée pour un joueur qui était arrivé dans le Forez en janvier 2011, après avoir évolué à Huracan (2001-2005), Bordeaux (2005-2008) et Monaco (2008- 2011).
Et vous, que pensez-vous de ce témoignage d'Alonso ? Que retiendrez-vous du joueur ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...