Certes, Coleen Rooney, la femme de Wayne, n'est pas la supportrice la plus objective de Manchester United. Mais le message posté mardi soir par la jeune femme sur Twitter, en découvrant la composition d'équipe alignée par l'entraîneur de Manchester United Alex Ferguson face au Real Madrid (1-2), reflétait l'opinion de nombreux spectateurs : «Je n'arrive pas à croire que Wayne ne démarre pas le match !»
Moins indispensable que Van Persie
Pour ce choc au sommet des huitièmes de finale de la Champions League, le manager écossais avait en effet décidé de se passer de sa star, préférant associer Robin Van Persie à deux ailiers, Nani et Danny Welbeck. Un choix interprêté, en Angleterre, comme le signe d'une cassure entre l'international anglais et son coach.
Avec 11 buts et 9 passes décisives en 20 matchs de championnat, Rooney présente pourtant des statistiques très correctes. Mais l'arrivée de Van Persie cet été lui a causé du tort. Plus décisif (19 réalisations en Premier League) et pas moins utile au collectif, l'international néerlandais, que Ferguson a été jusqu'à comparer à Éric Cantona au moins de décembre, est clairement devenu l'option numéro une des Red Devils en attaque.
Un départ sera compliqué
Doit-on en conclure que Rooney pourrait quitter le club qu'il avait rejoint en 2004 ? Cela reste à voir. Peu d'équipes peuvent payer les 45 millions d'euros de son transfert et prendre son salaire en charge (1,2 million d'euros net par mois). Du reste, malgré l'intérêt du Real Madrid, de Manchester City et du PSG, le joueur de 27 ans n'aurait exprimé jusqu'alors aucun désir de départ. Lui et Ferguson ont l'habitude de se brouiller et de se réconcilier aussi vite. Le plus difficile serait plutôt de calmer Coleen...
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