Cinq victoires en autant de matchs, dont une finale écrasante face à l'ogre espagnol dimanche soir (3-0) : le Brésil a mérité de remporter la Coupe des Confédérations 2013, la 3e consécutive et la 4e de son histoire après 1997, 2005 et 2009.
De bon augure, mais en rien une garantie de remporter sa Coupe du monde dans un an. Ce succès offre en revanche à la Seleçao, critiquée avant le début de la compétition, le plein de confiance et quelques certitudes à son sélectionneur Luiz Felipe Scolari.
Neymar meilleur joueur, Julio Cesar meilleur gardien, Fred meilleur buteur
Ce dernier a peut-être trouvé son équipe type et a désormais la certitude que le jeune Neymar a tout d'un grand. Alors que son coéquipier Julio Cesar a été élu meilleur gardien de la compétition, l'attaquant auriverde a de son côté été nommé Ballon d'or de la Coupe des Confédérations. Le néo-Barcelonais devance le milieu espagnol Andrés Iniesta élu Ballon d'argent et le milieu brésilien Paulinho élu Ballon de bronze.
Auteur d'un doublé en finale, l'attaquant Fred s'est quant à lui hissé en tête du classement des buteurs, qu'il partage avec l'attaquant espagnol Fernando Torres. Avec cinq buts, les deux hommes devancent Abel Hernandez (Uruguay) et Neymar (Brésil) avec 4 buts. Puis viennent Edinson Cavani (Uruguay), Javier Hernandez (Mexique), Nnamdi Odumadi (Nigeria), Luis Suarez (Uruguay) et David Villa (Espagne) avec 3 buts.
L.-F. Scolari - «cette conquête ouvre un chemin»
Julio Cesar, Neymar, Paulinho, Fred... Un groupe s'est soudé, plusieurs joueurs ont marqué de précieux points en vue du Mondial et les absents (comme par exemple Ronaldinho) auront désormais sans doute bien du mal à raccrocher le wagon. «Pour moi, cette compétition a été magnifique parce que j'ai conquis la confiance du groupe et celle du coach. J'ai saisi l'opportunité que j'avais de marquer des points avec le numéro 9 du Brésil sur le dos» , s'est par exemple réjoui Fred qui était loin de faire l'unanimité il y a encore quinze jours.
«Tout a été parfait. On a retrouvé la magie du football brésilien, un football qui mérite le respect des autres, un football cinq fois champion du monde» , s'est pour sa part enorgueilli le milieu parisien Lucas Moura. Un socle fondateur sur lequel Scolari ne manquera pas de s'appuyer. «Cette conquête ouvre un chemin, donne la possibilité aux supporters de croire que nous bâtissons une équipe qui peut être compétitive et peut briguer le titre en 2014» , a jugé le sélectionneur. Alors que la rue brésilienne continue de gronder, la Seleçao se prend à rêver...
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