Ces derniers jours, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a parlé de concurrence déloyale en raison de la capacité des deux clubs à dépenser sans compter. Dans son sillage, le directeur sportif marseillais José Anigo a regretté que le club de la Principauté ne soit pas à l'heure actuelle soumis aux mêmes contraintes fiscales.
F. Perez - «une forme de concurrence déloyale»
De la même manière, le président du Real Madrid, Florentino Perez s'en est lui aussi pris au PSG, à l'AS Monaco et à tous les autres clubs peu soucieux de l'équilibre de leur bilan comptable. «La différence entre mon club et Monaco, c'est que le Real ne dépense pas plus que ce qu'il ne gagne, conformément au fair-play financier» , a-t-il lancé dans les colonnes de Gol Caracol.
«Aujourd'hui, des étrangers, qui ont beaucoup d'argent, investissent dans des clubs et montent des équipes comme Chelsea, Manchester City ou le PSG. C'est une forme de concurrence déloyale» , a ajouté Pérez. Un discours qu'avait avant lui tenu le patron du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge.
Faudrait-il aussi une fiscalité unique en Europe ?
Le fair-play financier s'appliquant à tous, le PSG et Monaco devront toutefois eux aussi répondre à ses exigences très prochainement. De plus, cela n'a pas empêché le Real d'attirer Carlo Ancelotti dans ses filets... Et si l'on pousse la réflexion du boss merengue jusqu'au bout, faudrait-il que l'UEFA impose à tous les clubs européens la même fiscalité ?
Car jusqu'à preuve du contraire, les équipes françaises sont soumises à des prélèvements sociaux et des taux d'imposition supérieurs à ceux pratiqués en Espagne, un facteur qui dessert la majorité des clubs de Ligue 1 par rapport à ses concurrents européens, notamment en matière de recrutement. Un avantage dont le Real ne se plaignait pas quand il affrontait les écuries françaises en Ligue des Champions ces dernières années...
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