Parfois, tous les pépins s'enchaînent sans vraiment comprendre pourquoi. C'est actuellement le cas à Newcastle qui accumule les déboires depuis la vente de Yohan Cabaye au Paris Saint-Germain cet hiver. Difficile de dire si le départ de l'international français est responsable de tous les maux des Magpies, mais il a en tout cas une part de responsabilité.
Kinnear poussé dehors, Pardew doit revoir ses plans
Mardi, le controversé directeur sportif Joe Kinnear rendait son tablier après un mercato hivernal raté. Si l'Irlandais a officiellement démissionné, il a surtout été poussé vers la sortie pour ne pas avoir retenu Cabaye cet hiver. Son conflit ouvert avec le manager Alan Pardew ne pouvait plus durer et il était donc temps de prendre une décision pour la formation anglaise.
Bien évidemment, c'est Kinnear qui a sauté puisque Pardew avait jusqu'à présent réalisé une bonne saison et il avait insisté pour ne pas vendre un élément essentiel de son système. Le technicien n'a pas été écouté et la cuisante défaite à domicile face à Sunderland (0-3) lui a donné raison tant son équipe a manqué de créativité durant la rencontre. Il faut dire que Newcastle comptabilisait 47% de victoire avec l'ancien Lillois en championnat, contre 21% en son absence...
Un coach viré pour avoir frappé son joueur
Pardew a déjà annoncé que son équipe allait donc devoir changer son style de jeu sans son chef d'orchestre. Moussa Sissoko pourrait notamment prendre la place de Cabaye après l'essai infructueux d'Hatem Ben Arfa le week-end dernier. Un flou entoure en tout cas la suite de la saison des Magpies. Et visiblement, la tension se fait ressentir un peu à tous les étages du club, et même au sein de l'équipe réserve avec le limogeage du coach Willie Donachie.
La raison ? Le technicien de 62 ans aurait frappé son défenseur Remie Streete car celui-ci avait concédé un penalty dans le derby perdu face à Sunderland (0-2). C'est le père du jeune joueur de 19 ans qui aurait demandé le départ de Donachie à Pardew. Une requête acceptée donc. Pour la petite histoire, la faute a été commise en dehors de la surface et le penalty n'aurait donc pas dû être sifflé. Si en plus il se fait frapper pour rien...
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