André-Pierre Gignac se souviendra sûrement longtemps de son dimanche soir. En plus de la défaite concédée à Paris (2-0), l'attaquant de l'OM a été cambriolé. Sa villa de Cassis a en effet été visitée par un ou plusieurs individus qui ont volé plusieurs véhicules (moto, quad et buggy), l'alerte ayant été donnée par sa compagne.
Cette visite a logiquement mis Gignac hors de lui puisque sa femme mais également son enfant étaient présents dans sa villa au moment des faits. «Il faut que tu mettes un mec devant ma maison, ça ne peut plus durer, je suis en train de péter un câble», a-t-il ainsi glissé à José Anigo avant que son entraîneur ne se rende en conférence de presse, d'après le quotidien Le Parisien qui décrit l'ancien Toulousain comme "furieux" et "touché".
Gignac n'a pas aimé la vanne d'Ibra
Comme si cela ne suffisait pas, l'avant-centre a également été chambré sans ménagement après la rencontre par l'attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic. «Les Marseillais m'ont un peu surpris, car ils étaient agressifs. Nous jouons habituellement avec quatre défenseurs, mais, aujourd'hui, nous avons joué avec cinq défenseurs, nos quatre défenseurs plus Gignac. Avec tout le respect que j'ai pour lui, il a joué dos à notre but pendant tout le match», lançait ainsi le Scandinave à propos du Marseillais qui n'est en effet jamais parvenu à prendre le dessus sur la défense parisienne.
Des propos qui n'ont évidemment pas plu à l'attaquant français. D'après L'Équipe, l'international tricolore est «tombé des nues» quand ces déclarations lui ont été rapportées, lui qui avait qualifié son homologue suédois de «meilleur attaquant du monde» en marge du clasico. Le quotidien sportif précise que le joueur n'a pas souhaité répliquer, évitant ainsi d'alimenter la polémique. Absent de l'entraînement hier et suspendu face Nice vendredi (20h30), Gignac aura bien besoin de quelques jours pour se remettre d'une telle soirée.
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