«Pour moi, un entraîneur, c'est d'abord quelqu'un qui travaille dans le domaine technique. Or il y a des entraîneurs qui n'entraînent pas. Comme Laurent Blanc à Paris, où c'est Jean-Louis Gasset qui s'en charge. Ce modèle ne me plaît pas. C'est sur le terrain qu'on construit.» Dimanche, Christian Gourcuff se lâchait dans les colonnes du JDD.
Invité à commenter les propos de l'entraîneur du FC Lorient, Laurent Blanc n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. «Quand on entraîne le PSG, on joue tous les trois jours. On fait de l'entretien. J'estime que les adjoints peuvent aussi le faire et être compétents dans ce domaine. J'ai passé mes diplômes d'entraîneur. M. Gourcuff les a passés il y a 30 ans. Il devrait les repasser maintenant et s'apercevrait que le métier a évolué», rétorque ainsi le technicien parisien, avant de revenir sur sa réussite à la tête du PSG, qui suscite beaucoup de jalousie selon lui.
Pas moins bon qu'un entraîneur étranger
«On donne beaucoup plus de crédit aux entraîneurs étrangers. Pourquoi ? Je n'en sais rien. J'ai l'impression que si on est un entraîneur étranger, qu'on entraîne un grand club étranger et qu'on a un petit accent, ça passe mieux. Il y a de très bons entraîneurs français. Mais on a l'impression que les entraîneurs étrangers sont plus compétents», explique tout d'abord l'entraîneur parisien dans le Monde.
«On ne donne pas leur chance aux jeunes entraîneurs dans ce métier. On préfère prendre un entraîneur étranger qui a de l'expérience. A Paris, je suis très gâté. Mon groupe est très professionnel et beaucoup de gens sont jaloux. J'ai la chance d'être ici. Ma venue a été très commentée par les observateurs. Il n'empêche que c'est moi qui suis ici.» Et que c'est lui qui y réussit un parcours assez exceptionnel, entaché d'une seule faute jusqu'ici avec cette élimination de la Coupe de France par Montpellier.
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