Pendant que le PSG brille et recrute des stars, l'Olympique de Marseille est à la peine et constate pour le moment l'échec de sa politique visant à se renforcer avec les jeunes pépites de l'Hexagone, même si celles-ci peuvent encore exploser lors des prochaines saisons. L'ambiance est donc plutôt morose dans la cité phocéenne. On a beau se taquiner sur des histoires de valeurs, de nombreux supporters marseillais ne seraient pas contre l'arrivée d'une aide financière pour flamber sur le marché des transferts.
Comme souvent dans les mauvaises périodes, le dossier de la vente de l'OM fait son retour. Un véritable serpent de mer qui ne cesse de faire parler depuis plusieurs semaines alors que le club phocéen est devenu l'un des enjeux des prochaines élections municipales. Ce mercredi, La Provence révèle qu'une piste saoudienne est évoquée en coulisses depuis quelque temps. Impossible pour le moment de savoir si une offre sérieuse sera cependant formulée.
Des fonds souverains intéressés
A l'origine des débats actuels en annonçant son intention de vendre le stade Vélodrome à l'OM, le candidat PS Patrick Mennucci avait lui aussi évoqué des contacts avec d'éventuels repreneurs ces derniers jours. Interrogé par Le Phocéen, il confirme l'intérêt d'investisseurs en provenance des pays du Golfe et l'existence notamment de fonds souverains, à l'image de QSI avec le PSG, parmi les intéressés.
«Oui, je crois qu'il y a des gens qui sont intéressés par un investissement de cette nature, effectivement dans les pays où il y a beaucoup d'argent, a expliqué Mennucci. Le fait d'avoir évoqué la vente du stade a déclenché la réaction d'un certain nombre de gens intéressés par ce qui pourrait se passer. J'ai eu des contacts, rien de formel. Mais, qu'on sache qu'il y a des investisseurs, des fonds souverains qui sont intéressés par l'aspect immobilier de la cession de l'Olympique de Marseille.»
MLD défend son investissement
Reste désormais à savoir si ces pistes deviendront un jour de sérieuses options alors que Margarita Louis-Dreyfus ne semble pas particulièrement pressée de vendre son club mais n'a pas non plus l'intention d'investir beaucoup plus d'argent. «Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l'OM est déjà très important et que l'on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation : chaque euro que je dépense pour l'OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant», a indiqué MLD sur le site officiel de l'OM.
Si aucune offre concrète n'est encore arrivée, un très gros chèque pourrait peut-être faire changer d'avis l'actionnaire majoritaire de l'OM, à condition que le projet proposé soit assez sérieux pour la pousser à franchir le pas. Elle assure cependant que ce n'est pas à l'ordre du jour. «Non. Car aujourd'hui, il n'existe aucun candidat crédible capable de s'engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu'un qui fait des promesses qu'il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j'aime trop l'Olympique de Marseille pour m'en désengager en mettant son avenir en péril», a-t-elle expliqué. Pas question de revivre l'épisode Jack Kachkar...
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