Connu pour ses qualités de buteur (9 réalisations en Ligue 1 cette saison, 20 en Ligue 2 la saison passée), Filip Djordjevic l'est aussi pour son fort caractère. Le Serbe en a encore fait la démonstration ce week-end en claquant la porte du club après avoir appris qu'il n'était pas retenu par son entraîneur, Michel Der Zakarian, pour le déplacement à Toulouse dimanche.
«C'est terminé pour moi», lâchait alors l'avant-centre nantais, menaçant de ne plus jamais porter le maillot des Canaris. En fin de contrat en juin prochain, Djordjevic s'est déjà engagé en faveur de la Lazio Rome. Alors qu'on s'attendait à ce que cette déception soit digérée et que tout rentre dans l'ordre ce mardi, il n'en a rien été.
«Je méritais un peu plus de respect»
Au contraire, le Serbe a mis ses menaces à exécution en refusant tout simplement de s'entraîner. Présent à la Jonelière, le centre d'entraînement des Canaris, Djordjevic n'a pas voulu prendre part à la séance collective, prétextant une douleur au genou, et s'est contenté de courir en compagnie d'Adrien Trebel, mis à l'écart après avoir refusé de prolonger un contrat qui s'achève également en juin prochain.
Le nombre de matchs de Djordjevic joués avec le FCN devrait donc s'arrêter à 198. Après ce refus de s'entraîner, il n'y a quasiment plus aucune chance de le voir dire au revoir aux supporters nantais à l'occasion de la réception de Saint-Etienne samedi, même s'il est prévu qu'il s'entretienne mercredi matin avec Michel Der Zakarian, l'entraîneur, et Franck Kita, le directeur général du club. Mais le Serbe n'a pas l'intention de revenir en arrière.
«Je suis dégoûté. Je voulais simplement jouer à Toulouse quelques minutes, voire quelques secondes dans le temps additionnel, pour fêter ma 200e à la Beaujoire face à Saint-Etienne. Après sept saisons au club, je trouve que je méritais un peu plus de respect. J'ai toujours tout donné pour le club. C'est décidé, je ne jouerai pas contre Saint-Etienne et à Bastia. Je suis en vacances. Je ne reviendrai pas sur ma décision. C'est terminé pour moi», lâchait Djordjevic à Presse-Océan dimanche.
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