Depuis mardi soir et l'annonce par Didier Deschamps de la liste des 23 + 7 joueurs retenus pour la Coupe du monde, sa petite amie a plus fait parler d'elle que Samir Nasri. Alors qu'Anara Atanes a finalement présenté ses excuses après avoir insulté la France et Didier Deschamps, le milieu offensif de Manchester City est revenu sur son éviction du groupe.
Contrairement à sa compagne, l'ancien Marseillais s'est montré plus respectueux concernant le choix du sélectionneur de ne pas l'amener au Brésil, même s'il est bien entendu très déçu de ne pas faire partie du voyage.
Nasri respecte son choix, mais…
«Je respecte son choix, qui n'a pas été une surprise pour moi. S'il pense que mon comportement est mauvais, c'est son affaire. Moi, je joue pour mon équipe et je n'ai pas de problème» , a-t-il réagi avec une certaine amertume depuis Abou Dhabi où Manchester City fête son titre de champion d'Angleterre.
Dimanche dernier, Nasri s'était déjà défendu d'être un élément perturbateur. Pour justifier son choix mardi soir, Deschamps avait d'abord rappelé que ses performances sous le maillot Bleu ne l'avaient jamais ébloui au point de l'inciter à lui accorder un statut de titulaire, avant d'expliquer que son incapacité à assumer un rôle de remplaçant avait fini de le convaincre de ne pas l'emmener avec lui.
Nasri s'interroge sur son avenir en Bleu
Quel avenir désormais pour Nasri en Bleu ? «J'ai besoin de réfléchir un peu. Pendant mes vacances, je vais me demander si je dois continuer à jouer pour mon pays, car manquer deux Coupes du Monde est vraiment difficile» , a-t-il lancé, après avoir déjà été écarté de la liste en 2010 par Raymond Domenech. Tant que Deschamps (sous contrat jusqu'en 2016) sera aux commandes, il n'est de toute façon pas sûr que le Citizen soit rappelé...
Que vous inspirent les propos de Samir Nasri ? Ferait-il une erreur en mettant un terme à sa carrière internationale à seulement 26 ans ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…