Il y a une semaine jour pour jour, l'équipe de France passait une bien sale journée en enregistrant les forfaits pour la Coupe du monde de ses milieux offensifs Franck Ribéry et Clément Grenier. Une double mauvaise nouvelle qui avait abouti au rappel des réservistes Rémy Cabella et Morgan Schneiderlin.
Contraint de renoncer à sa probable dernière chance de disputer un Mondial en raison d'une lombalgie chronique, Ribéry aurait visiblement pu jouer la compétition sous infiltrations. Une solution repousée par le staff des Bleus à cause des méthodes pratiquées par le Bayern Munich, club du leader technique tricolore. Le joueur serait désormais traumatisé par les piqûres.
«Franck a peur des piqûres»
«Franck appartient à un club où le mode de traitement de toutes pathologies, quelles qu'elles soient, se fait à base de piqûres. Il peut y en avoir 10, 20, 25, 40, par pathologie, par année. On aurait pu choisir cette option, ce qu'on n'a pas fait. A un moment, il n'en pouvait plus des piqûres, donc, on ne l'a pas fait parce qu'il a peur des piqûres maintenant», a expliqué en conférence de presse le médecin des Bleus, Franck Le Gall. «N'oubliez pas non plus qu'il a dû être opéré de la fesse (en février) pour un hématome lié à un traitement subi en club», a-t-il ajouté.
Si ses propos risquent de faire réagir au sein du club bavarois, force est de constater que le passé récent lui donne raison. Lors de la dernière finale de Coupe d'Allemagne remportée contre le Borussia Dortmund (2-0 ap), l'ancien Marseillais avait en effet joué sous infiltrations, remplaçant Philipp Lahm dans le temps réglementaire avant de finalement devoir laisser sa place à Claudio Pizarro en prolongation. Un match qu'il n'aurait pas dû jouer selon Le Gall...
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