C'était la soirée des premières dimanche. Positive, avec le premier but validé par la vidéo. Mais aussi négative, avec l'absence des hymnes de la France et du Honduras qui n'ont pas été joués avant le match, la faute à un problème de sono. Une première dans l'histoire de la Coupe du monde qui en a scandalisé plus d'un, à commencer par la presse hondurienne.
La presse hondurienne s'indigne
Cela «nous a privés de l'un des moments de ce match que l'on attendait le plus et les joueurs patientent toujours pour pouvoir entonner leur chant patriotique» , a regrette La Tribuna. «Ce fut un symbole de la pagaille qui, a posteriori, n'a pas touché les hommes de Didier Deschamps mais qui a bouleversé ceux de Luis Fernando Suarez» , estime pour sa part La Prensa.
Sakho en colère
De son côté, Mamadou Sakho a lui aussi déploré ce couac technique. «C'est dommage, je l'avais en travers la gorge. On nous a expliqué qu'il y avait une panne de courant. Je trouve que c'est quand même un manque de respect» , s'est-il énervé. «Si ça avait été le Brésil ils auraient trouvé une solution. C'est une fierté pour nous de pouvoir chanter l'hymne de notre pays avant chaque rencontre. Ca a été rattrapé par le public qui l'a chanté à un moment dans la rencontre» , a réagi le défenseur central des Bleus, des propos rapportés par 20 Minutes.
Un couac qui fait désordre
Jeudi justement, les Brésiliens n'avaient pas eu besoin de la musique pour terminer leur hymne à capella, ce qui avait d'ailleurs offert un moment d'émotion intense (voir ici). Mais ils avaient quand même été lancés par la musique et la Selaçao avait tout un stade derrière elle.
Et quand même, cela fait très désordre pour l'organisation, c'est même honteux ! Les anti-hymnes seront ravis de ce problème technique, mais cela a de quoi agacer, voire perturber. Que l'on aime ou pas les hymnes, cela fait partie intégrante de la préparation mentale des joueurs, du cérémonial traditionnel avant un match, et cela plante le décor...
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