le 19/06/2014 à 10h23

Coupe du monde : la presse espagnole sonne le glas de la Roja, les joueurs assument...

Les Espagnols éliminés du Mondial
L'Espagne est tombée ! Lourdement ! Balayée par les Pays-Bas puis le Chili, la Roja championne du monde et double championne d'Europe en titre n'aura pas existé au Brésil. Une désillusion pour ses joueurs et son sélectionneur que la presse ibérique n'a pas épargnés...

Balayée par les Pays-Bas (1-5) puis battue mercredi soir par le Chili (0-2) lors de sa deuxième sortie, l'Espagne est d'ores et déjà éliminée de la Coupe du monde. Un séisme dans la péninsule. Un «échec mondial» , résume El Mundo.

La Roja fracassée, écrasée, calamiteuse...

La presse ibérique n'a pas de mot assez fort pour traduire la désillusion de tout un pays. «Fracassés!» et «The end» , a titré Marca qui déplore le «lamentable épilogue de l'époque la plus glorieuse de la Roja» . «Une débâcle» pour El Pais. «Un coup de Maracana et adieu au Mondial» , a pour sa part écrit AS.

«Deux buts de Vargas et Aranguiz ont suffi à l'équipe chilienne pour écraser la championne du monde, qui signe un jeu calamiteux aggravant la catharsis commencée face aux Pays-Bas» , enfonce El Pais. «L'Espagne est une nouvelle fois tombée en offrant une très triste image après avoir été dominée par une sélection chilienne qui s'est à peine forcée. Vargas et Aranguiz ont montré les carences d'une sélection qui demande à cor et à cris une relève des générations» , a embrayé Marca.

Les joueurs demandent pardon

Côté acteurs, sélectionneur et joueurs ne se sont pas cachés derrière leur petit doigt ou des excuses farfelues. «C'est triste mais il faut assumer, demander pardon à tous les Espagnols pour ce moment triste qu'on leur fait vivre» , a réagi Sergio Ramos qui sait que beaucoup se sont réfugiés dans le sport pendant la crise et «regrette vraiment qu'on leur fasse vivre un moment difficile aujourd'hui.»

Du haut de ses 119 sélections, le Madrilène a toutefois estimé qu'il ne fallait pas tout rayer d'un trait de plume. «Nous avons marqué notre époque, on va rester pour toujours dans l'histoire» , a-t-il rappelé à raison. Mais désormais, du ménage devrait être fait et Iker Casillas devrait faire partie des joueurs priés de se retirer. «Il est difficile de comprendre ce qu'il s'est passé. Nous sommes les premiers responsables mais aussi les premiers déçus» , a confié le gardien au micro de BeIN Sports.

Vicente Del Bosque aurait sans doute dû prévoir ce naufrage et renouveler son équipe plus en profondeur avant le Mondial. «Nous n'avons aucune excuse. On était en dessous de notre niveau. Il ne faut pas tirer de conséquences rapides, on va prendre le temps de comprendre et d'analyser cet échec» , a fait savoir le sélectionneur espagnol, sous contrat jusqu'en 2016. Reste à savoir si la Fédération souhaitera lui maintenir sa confiance jusqu'à l'Euro...

La Une de Marca

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Par Nicolas Lagavardan, le 19/06/2014 à 10h23
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