le 19/06/2014 à 10h30

Equipe de France : humour, bonne humeur, pépites... Comment Evra s'est réconcilié avec les médias

Opération séduction réussie pour Evra
Après un an et demi d'absence, Patrice Evra s'est présenté devant les médias mercredi en conférence de presse. L'occasion pour le latéral gauche des Bleus de séduire à nouveau des journalistes qui l'attendaient un peu au tournant. Et c'est une réussite...

«De rien, c'était un plaisir. Merci d'être venu...» Au moment de quitter la conférence de presse mercredi, Patrice Evra faisait rire une dernière fois son auditoire. Des journalistes agréablement surpris par la demi-heure passée face au défenseur de l'équipe de France, qui n'était plus apparu devant les médias depuis l'automne 2012. Et on peut dire que le Mancunien n'a pas manqué l'occasion de se réconcilier avec ceux qui ne lui ont pas toujours fait de cadeaux ces dernières années.

Son image de «bad boy»

Interrogé sur son image pas toujours très bonne depuis la Coupe du monde 2010, le latéral gauche des Bleus estime que ce sont essentiellement les médias qui renvoient une mauvaise opinion de lui. «Les supporters ont toujours été positifs avec moi. Pour moi, le plus important c'est l'image qu'ont de moi mes coéquipiers, le staff et les supporters français. Que je passe pour un bad boy auprès des médias, je m'en fiche» , a-t-il lancé avec un sourire qui ne le quittera pas pendant toute la conférence de presse.

Et les médias ne vont certainement plus avoir cette image de «bad boy» au vu du succès rencontré par Evra durant son intervention. Souriant et taquin, le joueur de Manchester United a fait rire à plusieurs reprises de journalistes totalement sous le charme et qui n'en attendaient pas autant. Le capitaine des Bleus 2010 et principal acteur de la grève de Knysna, hier, est devenu aujourd'hui le footballeur sympa que l'on est pressé de revoir en conférence de presse. Comme quoi tout va très vite...

Evra se «kiffe» tout le temps, la taupe introuvable...

Evra en est d'ailleurs bien conscient. «Tout va très vite. Je sais que le moindre faux pas et certains seraient capables de ressortir les guillotines... Je ne suis pas fou» , a-t-il lancé. Hier, son passage sur la scène était bien plus un show qu'une exécution. Bien sûr, le Red Devil n'a pas échappé aux questions concernant le fiasco de 2010, mais il ne s'est pas démonté. Comme lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il avait trouvé la fameuse «taupe» de Knysna. «On était dans une telle bulle. C'était un grand moment. Maintenant, ça me fait rire. Mais je ne l'ai toujours pas trouvée (rires)» , a-t-il répondu.

Et lorsqu'on lui demanda s'il aimait le «Evra de 2010» , sa réponse a provoqué de nouveaux éclats de rire dans la salle. «C'est un peu arrogant mais je m'aime tout le temps. Je ne vais pas commencer à critiquer ma personne. Il y a des choses que j'aurais peut-être fait différemment. Mais le Pat de 2010, et le Pat de 2014, je les kiffe tous les deux» , a-t-il assuré. S'il voulait que la presse renvoie une meilleure image de lui, c'est gagné. Coup préparé ou non, Evra a en tout cas réussi son opération séduction et surfe sur la popularité actuelle des Tricolores. On ne s'en plaindra pas...

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Par Romain Rigaux, le 19/06/2014 à 10h30
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