«Aujourd'hui, après avoir vécu trois années en Algérie, mes obligations familiales et l'attrait de nouveaux challenges sportifs ont pesé lourdement dans mon choix. Je pars fier de mon bilan après avoir respecté totalement mon contrat avec la FAF», déclarait Vahid Halilhodzic dimanche dans un communiqué.
Alors que le président Abdelaziz Bouteflika en personne mais aussi l'opinion publique l'avaient prié de continuer l'aventure avec les Fennecs, Halilhodzic officialisait ainsi son départ du poste de sélectionneur de l'équipe nationale d'Algérie, égratignant au passage une partie de la presse nationale.
Vahid ne pardonne pas, la presse non plus !
«Seule fausse note que je tiens à relever, le comportement indélicat d'une certaine presse, pas toute heureusement, qui n'a pas cessé de stigmatiser non seulement mon travail, mais s'en est pris à ma propre personne et à ma famille, ce que je n'oublierai et ne pardonnerai jamais», ajoutait-il ainsi. Une sortie pas du tout appréciée par cette dernière qui s'en est une nouvelle fois pris avec virulence au technicien bosnien...
«Halilhodzic a vendu les Algériens contre de l'argent putride», a ainsi lâché le journal En-Nahar, critiquant l'ancien entraîneur du PSG pour avoir «tourné le dos» au pays qui «lui a taillé une notoriété» à l'échelle du football mondial. Le quotidien soutient par ailleurs que «Coach Vahid» réclamait un salaire mensuel de 400.000 euros, contre 70.000 euros actuellement. Le premier 8e de finale de Coupe du monde de l'histoire de l'Algérie n'aura pas suffi à apaiser les tensions entre les deux parties...
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