Sur le papier, la donne semble être la suivante. Plus les stars sont nombreuses, plus l'équipe sera forte. Las, cette équation n'est pas toujours vérifiée, et il ne suffit pas toujours de s'entourer d'étoiles pour briller. «Ca ne sert à rien d'empiler des joueurs fantastiques, il faut qu'ils apprennent à jouer ensemble» , confiait d'Arsène Wenger à Canal+ récemment.
L'attaquant de pointe forcément star mondiale ?
Une doctrine avec laquelle José Mourinho prend parfois ses distances. L'entraîneur de Chelsea se plaignait la saison passée de son effectif trop peu consistant et talentueux, surtout en attaque. André Schürrle et Demba Ba l'ont vite compris, tout comme Romelu Lukaku, qui n'a fait qu'un bref retour à Stamford Bridge avant de quitter définitivement Londres. Les arrivées de Diego Costa et Didier Drogba, deux noms ronflants, ont exaspéré Demba Ba.
Le nom prévaut sur le reste
L'ancien attaquant de Newcastle, exilé en Turquie à Besiktas désormais, pointe du doigt la mentalité du Special One. «Parfois quand vous êtes dans un club avec de nombreuses stars, le nom vaut plus que vos statistiques. J'étais du mauvais côté» , a-t-il confié dans des propos rapportés par le Daily Mail. Un nom connu plutôt qu'un pied adroit…
José Mourinho possède quoiqu'il en soit la confiance de son président, Roman Abramovitch. Ce dernier a encore mis la main à la poche pour que Chelsea se renforce cet été. Et à ce stade, deux écoles s'affrontent. Se baser sur un centre de formation ou de jeunes talents en devenir, comme le fait depuis longtemps Arsenal, avec cette année encore l'exemple Calum Chambers. Ou miser sur les talents déjà déployés, comme Manchester City. Qui aura la réponse ?
Selon vous, Mourinho s'appuie-t-il uniquement sur des joueurs en raison de leur nom ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…