Mercredi, Morgan Amalfitano a dit tout le mal qu'il pensait de Vincent Labrune... Une critique qui n'a pas vraiment dû empêcher ce dernier de dormir. Quand elle provient de son entraîneur fraîchement arrivé pour relancer une équipe en perte de vitesse, la charge est en revanche bien plus embêtante.
Le mercato terminé, Marcelo Bielsa est revenu sur le recrutement à l'OM. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le nouvel entraîneur marseillais ne mâche pas ses mots à l'encontre de son président ! Une attaque à boulets rouges d'une intensité rare, de la part d'un entraîneur envers son président !
Bielsa ressent «un sentiment de rébellion»
«Le bilan de ce marché des transferts est négatif. Je crois que le président m'a fait des promesses qu'il savait qu'il n'allait pas tenir. Si tout cela m'avait été dit avec sincérité, je l'aurais accepté. Mais dans le cas contraire, je ressens un sentiment de rébellion» , a-t-il lancé ce jeudi en conférence de presse.
Bielsa était opposé à l'arrivée de Doria !
Dans le détail, l'Argentin estime que la réalité est très différente de ce qui lui a été vendu pour le convaincre de signer. Il regrette aussi de ne pas avoir été tenu au courant de la vente de Lucas Mendes : «J'ai appris la vente de Lucas Mendes au dernier moment car il partait au Qatar. J'ai appris l'achat de Doria le lundi après-midi alors qu'il arrivait pour la visite médicale.» Il avoue d'ailleurs avoir été contre le recrutement du défenseur central brésilien : «Je me suis opposé à l'arrivée de Doria» !
Labrune n'en a fait qu'à sa tête...
Il a aussi affirmé ne pas être à l'origine de la mise à l'écart de Rod Fanni et Benoît Cheyrou, loftisés sur demande de son président. «Le président m'avait aussi promis qu'on n'allait pas engager de joueurs étrangers, car l'OM n'a pas la structure suffisante pour évaluer les qualités d'un joueur qui ne joue pas en France !» , a-t-il lancé en référence à l'arrivée de Doria.
Quel impact Bielsa a-t-il eu sur le recrutement ? «Aucun joueur n'est arrivé de ma décision. J'ai proposé douze options et aucune ne s'est concrétisée. Nous avons dû recruter dans l'urgence alors que nous voulions ou Stambouli ou Alderweireld» , a-t-il déploré. «Je suis conscient des messages que j'envoie. Et je vous assure que tout ce que je dis est vrai. Même si certains vont en douter» , a-t-il conclu. Un sacré parpaing jeté dans la mare de Labrune !
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