La Juventus a longtemps souffert, mais a finalement dominé les Suédois de Malmö pour son entrée en lice en Ligue des Champions (2-0). Une première marche de gravie dans cette campagne européenne, point faible des Bianconeri qui n'ont atteint les quarts de finale qu'une seule fois depuis leur remontée en Serie A, en 2007.
La résurrection de Tevez
L'Apache a frappé. Enfin. Carlos Tevez a inscrit les deux buts turinois, un soulagement pour ses coéquipiers et une libération pour l'Argentin. Pour retrouver ses derniers pions en C1, il faut remonter à la saison 2008-09 avec Manchester United. Depuis, 1003 minutes de jeu se sont écoulées. 1988 jours de disette.
Allegri s'en contentera
Sans avoir souffert pour autant, la Juve s'est donc tirée d'un mauvais pas avec un succès acquis après l'heure de jeu. Conformément aux attentes de Massimiliano Allegri. «On savait qu'on affrontait une équipe physique qui jouait bien. C'était important de commencer par une victoire. Regardez, dans l'autre match du groupe, l'Atletico Madrid, finaliste de la dernière édition, a perdu à l'Olympiakos (3-2)» , a-t-il souligné.
«Les joueurs ont mérité leur victoire, même si on aurait pu marquer davantage. Ils ont les qualités pour faire encore mieux. La saison est longue, et chacun doit travailler pour maintenir cette intensité dans l'équipe» , a prévenu Allegri après la rencontre. Une saison d'autant plus longue que depuis son arrivée, la presse n'est ni emballée ni confiante par et dans son projet. «Que ce fut dur» , résume d'ailleurs la Gazzetta dello Sport.
La presse encore méfiante
Car si la Juve a remporté trois scudetti successifs sous le règne d'Antonio Conte, et assuré son hégémonie sur la scène nationale, son parcours européen est moins flamboyant. Une élimination dès la phase de poules la saison passée comme en 2009-10, des absences en 2010-11 et 2011-12… Seul un quart de finale en 2012-13 vient redorer le tableau, depuis la remontée en Serie A après le scandale des matchs truqués.
La presse transalpine insiste sur le renouveau de Tevez qui «apporte, heureusement, la maturité à cette équipe» , explique Tuttosport. Le message est passé, Allegri doit encore convaincre.
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