le 29/10/2014 à 17h18

Milan : Ménez victime des fantaisies de Berlusconi ?

Ménez a parfois de bonnes raisons de tirer la tronche
Auteur de bons débuts avec le Milan AC, Jérémy Ménez sera peut-être l'une des victimes de l'influence de Silvio Berlusconi au sein du club lombard. Celui-ci a demandé à Filippo Inzaghi d'installer un vrai avant-centre plutôt qu'un faux neuf...

Au Milan AC, l'influence de Silvio Berlusconi est toujours très forte. Ce n'est un secret pour personne, le propriétaire du club lombard a des exigences et n'hésite pas à donner son avis à ses entraîneurs. Il y a quelques années, il avait par exemple demandé à Carlo Ancelotti d'abandonner son sapin de Noël et à Alberto Zaccheroni de repasser à une défense à quatre. Aujourd'hui, c'est Filippo Inzaghi qui doit composer avec les sorties de son patron.

En début de saison, le coach rossonero avait installé Jérémy Ménez à la pointe de son attaque. Un choix plutôt judicieux puisque l'attaquant français avait inscrit trois buts lors des deux premières journées contre la Lazio et Parme. Muet lors de la défaite face à la Juventus Turin, l'ancien Parisien était ensuite aligné sur un côté ou en soutien de Fernando Torres. Depuis, il n'a plus trouvé le chemin des filets.

Berlusconi veut Torres en pointe

Face à la Fiorentina (1-1) le week-end dernier, Inzaghi avait alors décidé de replacer Ménez seul dans l'axe, laissant Torres sur le banc. Un choix qui n'a pas plu à Berlusconi puisque l'ancien Premier ministre italien indiquait à la mi-temps de la rencontre qu'il préférait un vrai avant-centre sur le terrain. Et son avis ressemblait surtout à un ordre. «Je connais les opinions de Berlusconi sur l'attaquant. Il préfère un avant-centre dans la surface, mais nous avons aussi montré que nous pouvions jouer d'une autre façon» , a expliqué Inzaghi.

Si l'ancien buteur milanais a du caractère, ne faisant rentrer Torres qu'en fin de match, et semblait vouloir tenir tête à son patron, il a visiblement cédé puisque l'Espagnol est attendu comme titulaire ce mercredi face à Cagliari... Pas forcément une bonne nouvelle pour un Ménez qui indiquait il y a quelques semaines que Laurent Blanc ne savait pas le faire jouer à son vrai poste au PSG : dans l'axe. L'histoire pourrait se répéter en Italie...

Préférez-vous Torres ou Ménez à la pointe de l'attaque du Milan AC ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Romain Rigaux, le 29/10/2014 à 17h18
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