le 15/12/2014 à 22h52

Ligue des Champions : à quoi bon débattre du tirage maintenant ? Luis Enrique donne rendez-vous en février...

Luis Enrique se moque de l'état de forme des Citizens.
Le tirage au sort des huitièmes de la Ligue des Champions a eu lieu ce lundi à Nyon, en Suisse. L'entraîneur du FC Barcelone Luis Enrique s'est pourtant montré peu loquace concernant son futur adversaire, Manchester City. Un savant dosage entre discernement et langue de bois dont peuvent s'inspirer certains.

Real Madrid, Bayern Munich, FC Barcelone… Il est des noms qui font frémir tout adversaire à leur seule prononciation. Et pourtant, dans la compétition reine qu'est la Ligue des Champions, l'étiquette de favori n'est pas toujours synonyme de succès. Pas même quand ces équipes sont en état de grâce, les dernières éditions nous le rappellent...

Le FC Barcelone a terminé premier de sa poule en C1, à la faveur d'une victoire lors de la dernière journée acquise face au Paris Saint-Germain (3-1). Mais lors du tirage au sort des huitièmes de finale réalisé ce lundi, les Blaugrana ont hérité d'un adversaire coriace : Manchester City.

Les Citizens en pleine bourre

Luis Enrique n'a d'ailleurs pas fait preuve d'arrogance en conférence de presse. «C'est un sérieux rival, compliqué à jouer. C'était l'une des équipes les plus redoutables sur lesquelles nous pouvions tomber, car elle aspire au sacre» , a-t-il réagi en bon adepte de la langue de bois. Les Citizens impressionnent depuis plusieurs semaines tant en Premier League qu'en Europe, et restent sur 7 victoires consécutives.

De l'eau va couler sous les ponts avant les huitièmes

Et alors ? L'entraîneur catalan n'a que faire de l'état de forme actuel de son concurrent. «Aujourd'hui c'est une équipe redoutable, mais le match aller se jouera en février, la dynamique peut changer» , a-t-il rappelé. D'ici le match aller, près de trois mois seront écoulés. Confiance de l'équipe, blessés, dynamique enrayée, beaucoup de facteurs peuvent intervenir et modifier la donne. Il en va de même pour toutes les formations.

L'an passé, le Bayern Munich étalait, insolent, sa classe sur la scène européenne. Jusqu'à un cinglant 4-0 infligé par le Real Madrid en quart de finale. Il y a deux ans, les Blaugrana eux-mêmes, après avoir difficilement éliminé le PSG en huitièmes, étaient corrigés par les Bavarois (4-0 ; 3-0) au même stade de la compétition. Tout se joue sur deux matchs. Même si l'état de forme perdure jusqu'en février, 180 minutes peuvent infléchir la dynamique.

La chasse aux réactions s'est entamée ce lundi aux micros de toutes les télévisions et radios, mais c'est bien en février qu'il faudra répondre présent. Pour le Barça comme pour les autres écuries. Luis Enrique a d'ailleurs un meilleur atout dans sa manche : le huitième de finale de la saison passée, déjà remporté face au club de Manchester (2-0 à l'Etihad Stadium, 2-1 au Camp Nou). Pour le PSG, qui retrouvera son bourreau de l'édition précédente Chelsea, il faudra écrire un autre scénario en février et en mars.

Et vous, partagez-vous le point de vue de Luis Enrique ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…

Par Maxime Deloffre, le 15/12/2014 à 22h52
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