C'est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Et ce dimanche, les autres, ce sont les Lyonnais ! Grâce à son large succès face à Toulouse (3-0), Lyon s'est installé sur le fauteuil de leader que l'Olympique de Marseille n'avait pas protégé en perdant à Montpellier vendredi (2-1). On pourrait donc penser que l'OL ne peut plus se cacher, et pourtant…
H. Fournier : «nous verrons à cinq ou six matchs de la fin…»
«Cela n'est pas fini. Un championnat, c'est très long, a tout de suite tempéré Maxime Gonalons au micro de beIN Sports. Il y a de grosses écuries qui sont là aussi, il ne faudra pas lâcher. L'objectif reste le même, celui de retrouver une Coupe d'Europe, c'est celui du club. Lyon ne joue pas le titre à la base, ce n'est pas ça l'objectif du club.»
Un avis partagé par l'entraîneur Hubert Fournier qui a tout de même invité les journalistes à s'enflammer dans quelques journées si tout se passe bien pour l'ancien septuple champion de France : «Nous avons la chance d'être dans un club qui a du vécu pour la première place, même si cela fait deux ans que ce n'était plus arrivé. La fin de saison est trop éloignée pour se projeter plus loin. Nous verrons à cinq ou six matchs de la fin où nous nous trouverons, mais c'est le meilleur qui arrive» , a-t-il prévenu, avec autant de prudence et d'enthousiasme que Jean-Michel Aulas.
Aulas relativise
«L'équipe est en forme mais il faut aussi relativiser, a nuancé le président de l'OL. En début de saison tout le monde nous voyait à une place totalement différente, on se faisait même du souci pour la pérennité de l'Olympique Lyonnais. On a les pieds sur terre, on apprécie énormément ce qu'il se passe», a rappelé le président.
Car le club rhodanien sait d'où il vient. Personne n'a oublié la sévérité des critiques subies après l'élimination en barrages de l'Europa League contre l'Astra Guigiu. Et à cette époque, ce n'était pas plus brillant en championnat puisque l'OL se battait dans la deuxième partie de tableau. On comprend donc la prudence des Lyonnais, d'autant qu'un groupe aussi jeune est susceptible de s'enflammer à tout moment, ou de craquer sous la pression lorsque l'OM et le PSG se réveilleront…
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