Pour sa première apparition sous ses nouvelles couleurs, Samuel Eto'o (33 ans) a vécu un cauchemar sur le terrain du Torino dimanche, la Sampdoria s'inclinant 5-1. Pour sanctionner ses troupes, Sinisa Mihajlovic décidera de programmer deux séances d'entraînement le lendemain lundi. Ce qui n'a pas été du goût de l'attaquant camerounais, qui décidait purement et simplement de sécher l'entraînement de l'après-midi et de rentrer chez lui, à Milan. Pour l'entraîneur du club de Gênes, le vase déborde déjà.
«Un différend avec Eto'o ? Il n'y en a pas, pour la simple raison qu'il faut être deux pour se disputer. Là, il a tout fait lui-même, a par la suite expliqué Mihajlovic. Je ne l'ai pas vu. Je ne sais pas pourquoi il est parti et je ne sais pas ce qu'il compte faire. Ce qui est certain, c'est que le joueur ne m'a donné aucune explication : je considère cela comme un grave manque de respect pour moi et le reste de l'équipe.» Selon certaines sources en Italie, Eto'o, qui avait rejoint la Samp en provenance d'Everton le 24 janvier dernier, songerait d'ores et déjà à résilier son contrat et faire ses valises sans plus tarder.
La Chine ou les Etats-Unis maintenant ?
Si l'entraîneur de la Sampdoria semble prêt à se passer d'un joueur peut-être plus capricieux que talentueux désormais, du côté du président, on aimerait à l'inverse plutôt éteindre l'incendie et convaincre Eto'o d'honorer son contrat et de venir apporter son expérience à une équipe 5e de Serie A après 21 journées.
«Il n'y a rien à clarifier, il ne s'est rien passé, a tenté de rassurer Massimo Ferrero. Eto'o a demandé la permission. Je ne suis pas au courant concernant des offres qu'il aurait pu recevoir, je n'en sais rien.» Selon la presse italienne, l'ancien joueur du FC Barcelone et de l'Inter Milan pourrait avoir reçu des offres en provenance de Chine et des Etats-Unis. Des pays où on ne devrait pas l'embêter pour avoir déjà évolué avec deux clubs cette saison...
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