Malgré une victoire (2-0) à Louis-II mardi soir, Arsenal s'arrête en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Pourtant, le tirage était favorable aux Gunners en héritant d'une jeune équipe de Monaco qui ne semblait pas taillée pour stopper le club londonien. «Inconsciemment, on avait été trop sûrs de nous» , a confié Arsène Wenger après la rencontre pour expliquer l'échec du match aller (défaite 1-3 à domicile).
A. Wenger - «peut-être vaudrait-il mieux ne pas sortir des poules»
Les Gunners ont tout simplement oublié de respecter un adversaire si à l'aise à l'extérieur cette saison et solide défensivement. Une erreur qui coûte cher puisqu'Arsenal ne jouera pas les quarts de finale de la Ligue des Champions pour la cinquième année consécutive. «Oui, mais on a parfois été battus par des adversaires qui allaient en finale» , se justifie Wenger dans des propos rapportés par L'Equipe. Comme le Barça en 2011 et le Bayern en 2013, vainqueurs en finale.
Du coup, le technicien français ne cache pas son amertume et s'interroge sur le niveau de son équipe pour la Ligue des Champions. «Peut-être vaudrait-il mieux ne pas sortir des poules et faire la Ligue Europa si c'est pour se faire sortir tout de suite... On aurait plus de chances de la gagner» , a-t-il lancé. Des propos assez surprenants de la part d'un manager aux grandes ambitions, même s'ils sont très certainement à mettre sur le coup de la déception.
Wenger sauvé par l'échec des Anglais ?
On imagine déjà la réaction des supporters d'Arsenal si leur équipe n'avait pas passé la phase de poules cette saison, alors que Wenger était encore une fois très contesté à Londres... Son avenir, toujours incertain, aurait peut-être été réglé plus rapidement. Dans son malheur, l'Alsacien profite de la méforme des clubs anglais sur la scène européenne. Après Liverpool, Chelsea et Arsenal, Manchester City, dernier représentant anglais, pourrait être également sorti par le FC Barcelone ce mercredi (défaite 1-2 à domicile à l'aller). Un échec des clubs anglais qui laisse un peu de répit à Wenger, assez épargné par la presse anglaise malgré la fin de son aventure européenne.
Reste que cette élimination fait tache après les 75 millions d'euros dépensés l'été dernier pour s'attacher les services d'Alexis Sanchez, Calum Chambers, Mathieu Debuchy et David Ospina. Une fièvre dépensière qui n'a pas eu les effets escomptés sur la scène européenne. Sur le plan national, c'est une autre histoire puisque Arsenal (3e) reste en course pour une qualification en Ligue des Champions pour la 18e année consécutive. Car peu importe les propos de Wenger, la Ligue Europa ne fait pas partie des ambitions du club londonien.
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