On connaît le personnage. N'attendez pas de lui des déclarations franches ou vindicatives sur son avenir. Alors qu'on l'annonçait partant à coup sûr après la 5e place décrochée par Tottenham en Premier League, synonyme d'absence de Ligue des Champions la saison prochaine pour les Spurs, Hugo Lloris est resté assez discret sur le sujet dans les colonnes de L'Equipe ce mardi.
S'il se plaît à Londres, où il évolue depuis trois ans maintenant, le portier français réfléchit bien à un départ. Mais pas pour aller n'importe où. Annoncé sur les tablettes du Paris Saint-Germain pour succéder à Salvatore Sirigu qui sort d'une saison moyenne, l'ancien Lyonnais a avoué que le projet parisien pouvait le tenter, mais pas dans l'immédiat, et en a profité pour prendre la défense de l'Italien.
«Il n'y a aucune clause»
"Le PSG ? Il ne faut jamais dire non, mais mes idées sont claires dans ma tête, elles sont les mêmes que lorsque j'avais 16 ou 17 ans. Demain, je ne sais pas, mais aujourd'hui, je suis dans une autre logique, explique Lloris. Et puis, ce n'est que mon mon avis personnel, mais je trouve qu'on a été très dur avec Sirigu. Je ne sais pas si c'était pour déstabiliser le PSG à un moment de la saison mais je pense qu'il a fait de belles choses à Paris et que les gens l'oublient. Encore une fois, le club est en train de progresser, on sent que le projet avance, mais pour moi, aujourd'hui, la question ne se pose pas." En clair, un retour en France n'est pas d'actualité aujourd'hui pour celui qui s'était révélé à Nice. Le portier de Tottenham envisage plutôt de franchir un palier, mais à l'étranger.
Manchester United, qui songe à lui pour succéder à un David De Gea promis au Real Madrid, semble donc avoir un bon coup à jouer dans ce dossier. En attendant, contrairement à ce qui a été annoncé, Lloris a profité de cet entretien pour préciser que son nouveau contrat, le liant à Tottenham jusqu'en 2019, ne comportait aucune clause libératoire.
«Personne ne me dit combien je vaux et je ne cherche pas à le savoir. Mais on est dans une période où cela s'agite parfois pour rien, où des chiffres circulent pour sonder le marché. Cela fait partie du système. Une clause de 35 millions d'euros ? Cela ne correspond pas à la réalité. Il n'y a aucune clause», a fait savoir l'international tricolore. Si MU, ou un autre club étranger ambitieux passe à l'action, Tottenham aura sans doute bien du mal à conserver son gardien. Le PSG, s'il veut retirer les clés de la boutique à Sirigu comme le prétendent certaines rumeurs, devra lui creuser d'autres pistes.
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