Contrairement à Alexandre Lacazette, Nabil Fekir ne fait pas durer le suspense en début de mercato. Le milieu offensif de l'OL a déjà pris sa décision au sujet de son avenir et l'a répété dans les colonnes du Onze Mondial : «On parle beaucoup d'un départ mais honnêtement, je ne pense pas partir. Même si on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le foot, a priori je reste à Lyon» , a confirmé l'international français, probablement impatient de disputer la Ligue des Champions.
Fekir veut devenir «titulaire indiscutable» en EdF…
En revanche, le natif de Lyon apparait moins excité en pensant au championnat où seules les places d'honneur semblent accessibles, derrière le PSG : «Ils ont tout gagné. En France, il n'y a pas photo, c'est la meilleure équipe, a confié le joueur formé à l'OL. Sur le plan européen, ils ont fait un assez bon parcours en Ligue des Champions, éliminés par la meilleure équipe du tournoi (le Barça). Donc, il n'y a pas grand-chose à dire. Ils ont des joueurs de classe mondiale. Quand tu joues contre eux, tu remarques tout de suite que techniquement et tactiquement, ils sont au-dessus.»
Qu'importe, Fekir a choisi la stabilité afin de ne prendre aucun risque en vue de l'Euro 2016. Car le Franco-Algérien, qui avait longtemps hésité pour choisir sa sélection, a bien l'intention de devenir un cadre de Didier Deschamps : «Ça me tenait à coeur d'être international, surtout dans le pays où j'ai vécu toute ma vie et où j'ai commencé à jouer au ballon. J'espère avoir beaucoup d'autres sélections à l'avenir, s'est-il projeté. Je veux gagner ma place au sein du groupe, puis devenir un titulaire indiscutable.»
… et se rapprocher de Messi
Autant dire que le milieu offensif de 21 ans n'a pas froid aux yeux, lui qui ne cache pas son objectif de faire partie des tout meilleurs joueurs au monde. D'ailleurs, le gaucher percutant est déjà comparé à Lionel Messi, ce qui n'a pas l'air de le déranger : «Ça ne me met pas de pression, au contraire, c'est plutôt flatteur, a réagi la pépite de Jean-Michel Aulas. Mais comme je l'ai déjà dit, on sait tous que Messi et moi, ça n'a rien à voir. Lui est dans une autre dimension. J'essaye de travailler quotidiennement pour pouvoir me rapprocher un jour de son niveau.»
En attendant de franchir ces nombreux caps, Fekir serait bien inspiré de confirmer son potentiel samedi (18h) si Didier Deschamps venait à lui offrir sa première titularisation en Bleu contre l'Albanie.
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