Avant l'annonce des sanctions contre l'Olympique de Marseille jeudi, le président de l'Olympique Lyonnais avait mis la pression sur la commission de discipline en réclamant des sanctions exemplaires après les incidents qui ont éclaboussé le choc OM-OL (1-1) le 20 septembre dernier.
Finalement, la commission de discipline de la LFP a seulement infligé à l'OM la fermeture du virage Sud du Stade Vélodrome pour un match, un match à huis clos total avec sursis, et une amende de 40 000 euros. Et pour Jean-Michel Aulas, c'est une honte !
Aulas n'en revient pas...
Très présent médiatiquement après cette affaire, avec notamment une véritable passe d'armes avec son homologue Vincent Labrune, Jean-Michel Aulas a profité de la rencontre entre l'AS Monaco et l'Olympique Lyonnais (1-1) vendredi pour réagir. Absent jeudi lors de la réunion de la commission de discipline, le président de l'OL a été «abasourdi» par les sanctions infligées à l'OM.
«Je n'avais rien à faire là-bas puisque, dans cette affaire, je suis la victime. Et puis il valait mieux que je sois absent, parce que, sinon, la commission aurait pu réellement sanctionner Marseille. Et cela aurait été dommage pour l'OM, a ironisé le dirigeant en répondant au quotidien Le Parisien. On aura des jours meilleurs… Je suis abasourdi. (...) La commission de discipline a voulu récompenser Marseille pour avoir réglé son problème avec ses supporters. Sincèrement, je ne m'attendais pas à ça.»
Effectivement, après les nombreuses déclarations dans la presse du président de la LFP, Frédéric Thiriez, qui avait même évoqué un possible retrait de points, les sanctions sont finalement plutôt clémentes avec Marseille. De quoi faire enrager Aulas...
... et découpe la commission de discipline
En froid avec la LFP depuis plusieurs semaines en raison notamment du calendrier infligé à l'OL (voir ici), Aulas n'a pas hésité à tenir des propos forts pour tacler sévèrement la commission de discipline. Visiblement énervé, le patron lyonnais a fait référence aux suspensions du Parisien Zlatan Ibrahimovic et du Marseillais Dimitri Payet l'an dernier, sanctionnés après des propos déplacés.
«C'est une prime à la rébellion. Je suis assez surpris... Les gens qui ont à eu à juger de ces faits ne sont jamais venus au Vélodrome dans un tel contexte. Mais, l'année dernière, la commission s'était déjà fait jongler sur les dossiers Payet et Ibra», a critiqué Aulas.
Même si la volonté d'Aulas de défendre l'Olympique Lyonnais est louable, ses déclarations dans les médias pourraient lui causer des problèmes dans les semaines à venir. Déjà dans le viseur de la LFP après ses échanges d'amabilités avec Vincent Labrune, le président de l'OL n'a sûrement pas arrangé son cas...
Que pensez-vous des propos de Jean-Michel Aulas ? Est-ce qu'il a raison de crier à l'injustice ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Publiez un commentaire» ...