Sanctionné par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier en 2014, suite à la décote de son contrat avec l'office de tourisme du Qatar (QTA), le Paris Saint-Germain a bénéficié en juin dernier de la levée des sanctions. Une bonne nouvelle pour le club de la capitale qui a retrouvé une certaine liberté pour recruter. Le champion de France a notamment pu débourser 63 millions d'euros pour s'offrir Angel Di Maria.
Pourquoi le PSG n'est plus sanctionné
Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, le responsable du fair-play financier, Andrea Traverso, est revenu sur les raisons de cette décision. «Il faut revenir à l'origine, en mai 2014, au moment de la signature d'un accord entre le PSG et l'instance de contrôle des clubs. Les différentes restrictions prévues alors devaient effectivement s'appliquer pendant deux saisons. Mais un point de l'accord, confidentiel, prévoyait un possible allègement des restrictions à partir du moment et à la condition que le PSG remplisse certains objectifs financiers» , explique-t-il.
«C'est la combinaison de plusieurs facteurs : le niveau de pertes affiché par le club en 2014-2015, bien sûr, mais aussi la maîtrise de la masse salariale et enfin le degré de transparence des données transmises à l'UEFA. Sur tous ces points, le PSG répondait aux attentes de l'instance de contrôle» , précise Traverso. Le bon comportement des dirigeants parisiens dans leur gestion a donc convaincu l'UEFA. Mais cela ne signifie pas que le PSG peut faire n'importe quoi désormais.
Paris toujours sous la menace
En effet, Paris est toujours sous le coup d'une pénalité de 40 M€ s'il ne répond pas aux exigences de l'UEFA : être à l'équilibre en 2016 et 2017, ou que les pertes cumulées ne dépassent pas 30 M€ sur 2014, 2015, 2016, soit le déficit désormais autorisé sur trois saisons par les nouvelles règles (au lieu de 45 M€). «C'est possible si le PSG rapporte un résultat positif sur la saison 2015-2016» , assure Traverso. Si le bénéfice à atteindre n'a pas été précisé, le Paris SG semble tout de même sur la bonne voie.
De quoi rêver d'un transfert comme celui de Cristiano Ronaldo ? «Le PSG peut recruter Cristiano Ronaldo, même sans signer un accord volontaire. Si le PSG fait cela, c'est parce que le club estime qu'il obtiendra un retour sur investissement et des recettes qui permettront de compenser l'amortissement du transfert et le salaire du joueur» , explique le dirigeant de l'UEFA. Encore faut-il convaincre le Real Madrid et l'attaquant portugais. Et ça, c'est une autre histoire...
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