«Le Real Madrid est une équipe défensive». C'est dans ces mots que l'entraîneur du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc, avait qualifié son adversaire en Ligue des Champions il y a deux semaines.
Si le score du match aller (0-0) a démontré que les deux équipes étaient effectivement au point défensivement (0 but encaissé en LdC), l'impression laissée par les Merengue n'avait rien d'une équipe frileuse. Le Président n'a pas manqué de revenir sur ses propos en conférence de presse ce lundi.
Blanc avoue une erreur de jugement…
Blanc a justifié son impression avant la première rencontre. «Je conçois que le Real avait joué d'une certaine manière ses premiers matchs de championnat, avec un nouvel entraîneur, une nouvelle philosophie, quelques blessures qui ont obligé l'entraîneur à rechercher un certain équilibre», a-t-il soutenu devant les journalistes, avant d'avouer la supériorité tactique du club madrilène : «Mais contre nous, j'ai revu le match au moins deux ou trois fois, au niveau de l'organisation et de la rigueur défensive, ça a été excellent.»
Face à la machine huilée du technicien Rafael Benitez, le natif d'Alès a avoué avoir été bluffé : «Ça a fait un Real très costaud, notamment derrière. C'est pour ça que le match n'a pas été du niveau des espérances des amoureux du football.» L'ancien entraîneur de Bordeaux est allé plus loin. «Ils n'ont pas été défensifs, ils ont été conquérants, ils ont avancé sur l'adversaire, ils nous ont pressé dans notre propre camp en gardant leur qualité de vitesse. Ça fait une équipe redoutable», a-t-il ajouté.
… et n'en fait pas tout un plat sur le choc de mardi
Face à la meilleure attaque et meilleure défense de Liga (24 buts marqués pour 4 buts encaissés), le PSG devra être très fort pour espérer accrocher la première place du groupe A (voir classement). Selon Blanc, le match de mardi (20h45) reste un match à trois points à l'issue duquel on ne pourra pas tirer de conclusion définitive. «C'est un match de prestige, ça marquera sans doute les esprits. Mais malheureusement, ça ne donne aucune garantie d'être en quart ou en demi-finale de Ligue des Champions», a concédé l'ancien international français.
«L'an dernier, on a battu Barcelone, qui est aussi une référence, et ça nous a pas garanti d'être en demie de la C1», a-t-il conclu. Si l'analyse de Blanc sur la rencontre n'est pas fausse, toujours est-il qu'une victoire face à un tel adversaire est toujours bonne pour le moral...
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