Finaliste (2006), demi-finaliste (2009), quart de finaliste (2001, 2004, 2008, 2010) et huitième de finaliste (2002, 2003, 2005, 2007, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015), Arsenal pourrait bien s'arrêter au premier tour de la Ligue des Champions pour la première fois depuis la saison 1999-2000, à l'issue de laquelle les Gunners avaient perdu en finale de la Coupe de l'UEFA face à Galatasaray (0-0, 4-1 tab).
Plombés par un début de compétition raté après deux défaites face au Dinamo Zagreb (2-1) et l'Olympiakos (2-3), les hommes d'Arsène Wenger sont au bord du gouffre même si l'entraîneur du club londonien reste confiant.
Wenger a toujours de l'espoir...
Vainqueurs du Bayern Munich deux semaines auparavant (2-0), les Gunners ont subi la loi de l'ogre bavarois (5-1), mercredi soir, et se retrouvent dos au mur. Wenger était réaliste à l'issue de la rencontre : «Le constat est sévère, mais le score reflète la physionomie du match. On a été très faibles défensivement. On n'a pas été batailleurs, on leur a donné trop d'espaces et on les a regardés jouer. C'est extrêmement décevant» , a-t-il regretté au micro de beIN Sports.
Dauphin de Manchester City en Premier League, Arsenal n'a pas la même réussite sur la scène européenne et compte désormais 3 défaites en 4 rencontres, soit 3 points au compteur, à 6 longueurs de l'Olympiakos ! Si la situation est alarmante, le manager français garde un infime espoir pour une 16e qualification consécutive en huitièmes de finale de la compétition reine en Europe. «La qualification est compromise, mais elle n'est pas impossible» , a conclu Wenger. Pour cela, il faudra faire le travail... et compter sur un coup de pouce du bourreau allemand.
Arsenal n'est pas mort mais agonise
En tête du groupe F avec l'Olympiakos (9 points), le Bayern Munich devrait se qualifier aisément pour la suite de la compétition. La donne est donc simple pour les Gunners : dans trois semaines, il faudra battre le Dinamo Zagreb à l'Emirates Stadium et espérer une victoire des Allemands sur la formation hellène. En revenant à trois points des Kokkini, les coéquipiers d'Olivier Giroud s'offriraient alors une finale de feu sur la pelouse du champion de Grèce en titre.
Une possible finale qui aurait lieu le 9 décembre prochain dans l'antre bouillant du Karaïskaki, à l'occasion de la dernière journée de la phase de poules. Pour griller la politesse aux Grecs, il faudra que les Gunners gagnent avec un écart supérieur à celui réussi par l'Olympiakos à l'Emirates Stadium (2-3) à l'aller, à la suite d'un match calamiteux du portier David Ospina. Un objectif compliqué mais pas totalement insurmontable. Arsenal n'est pas tout à fait mort et peut encore rêver d'une 16e qualification consécutive pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions...
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