«On va attendre les résultats des deux coupes pour parler d'échec ou de demi-échec. Si on se réfère à ce que nous avions dit en début de saison, l'objectif était de gagner une des deux coupes et nous sommes en finale des deux coupes. Si on n'en gagne aucune alors oui, c'est sûr ce sera un échec, mais il faut d'abord les jouer», a lancé Laurent Blanc en conférence de presse vendredi.
A l'heure d'affronter Lille en finale de la Coupe de la Ligue ce samedi (21h) au Stade de France, le Paris Saint-Germain a plus à perdre qu'à gagner, comme ces propos de l'entraîneur francilien le révèlent. Piteusement éliminé de la Ligue des Champions par Manchester City (2-2, 0-1), le champion de France n'a d'autre choix que de soulever le trophée pour la 3e fois consécutive afin de rester en lice pour un nouveau triplé national, qui fera office de maigre consolation en attendant la finale de la Coupe de France contre l'Olympique de Marseille le 21 mai.
Le PSG en spécialiste, Antonetti maudit
Acquis sur un exploit individuel de l'attaquant Zlatan Ibrahimovic, le succès étriqué (1-0) en demi-finale de Coupe de France mardi à Lorient a prouvé que le PSG ne s'est toujours pas remis de sa douche froide en C1. «On ne peut pas se cacher, l'élimination contre City est toujours dans nos têtes. Il faut la digérer. Si on est encore marqué ? Oui», a lâché le gardien Salvatore Sirigu, qui devrait de nouveau débuter contre les Dogues. A l'inverse de Thiago Motta, forfait, et de Marco Verratti, enfin de retour dans le groupe mais qui devrait se contenter de quelques minutes en fin de partie.
Reste que même sans convaincre, l'ogre parisien finit (presque) toujours par triompher de ses adversaires hexagonaux. Surtout en coupes, où le club de la capitale s'est forgé une réputation de spécialiste avec 74% de succès en finale ! Tout le contraire de l'entraîneur lillois, Frédéric Antonetti, qui a perdu les 3 finales disputées dans cette compétition ! «Il faut se préparer à souffrir, à être au top. Cette équipe est très forte, n'a pas de failles. On ne doit rien avoir à se reprocher à la fin», a prévenu le Corse.
Lille déchaîné, Boufal le facteur X
Sur une série de 6 victoires consécutives en Ligue 1, le club nordiste se trouve en pleine bourre à l'heure d'aborder sa première finale dans la compétition. A l'exception du défenseur central Renato Civelli, suspendu, les Dogues pourront aligner leur équipe-type du moment, dont le trio offensif Amalfitano-Eder-Boufal particulièrement en forme. Le néo-international marocain reste notamment sur un impressionnant triplé face au Gazélec Ajaccio (4-2) et a trouvé le chemin des filets sur 7 de ses 8 derniers tirs cadrés !
«Sur un match, tout le monde a ses chances. On a bien fait un nul (0-0) au Parc cette saison», a fait remarquer le capitaine nordiste, Rio Mavuba, en conférence de presse. «Nous possédons une bonne assise défensive et on a des joueurs en pleine forme devant. On ne va pas citer des individualités car c'est le collectif qui primera mais Sofiane (Boufal) peut nous faire gagner un match à lui tout seul. Mais il aura besoin du collectif et nous devrons réaliser un match quasi parfait.» L'exploit est à ce prix.
La composition probable des deux équipes :
Paris SG : Sirigu - Aurier, Marquinhos, T. Silva (c), Maxwell - Pastore, Rabiot, Matuidi - Di Maria, Ibrahimovic, Lucas.
Lille : Enyeama - Corchia, Soumaoro, Basa, Sidibé - Mavuba (c), Amadou, Obbadi - Amalfitano, Eder, Boufal.
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